MÉDITATION DU 4 OCTOBRE 2024
4 OCTOBRE 2024
Lecture : Marc 12.28-34
Ces versets présentent à la fois une
continuité et une discontinuité. Il y a continuité dans le fait qu’un autre
membre d’un groupe religieux vient trouver Jésus pour lui poser une question.
Mais il y a discontinuité du fait que le scribe vient seul et dans le fait
qu’il est bien disposé. Il ne cherche pas à piéger Jésus.
Suite à la question du scribe sur le
plus grand commandement, Jésus répond. Fait intéressant, le scribe demande LE
plus grand commandement, et Jésus lui en donne DEUX : aimer Dieu et aimer
son prochain. Jésus donne les deux parce que les deux sont indissociables.
De même que l’homme a été créé
semblable à Dieu, selon sa ressemblance [Genèse 1.26], de même le commandement
d’aimer l’homme est semblable à celui d’aimer Dieu.
Les deux sont indissociables. Celui qui
dit aimer Dieu qu’il ne voit pas doit aimer son frère qu’il voit [1 Jean 4.20].
Bien traiter son frère dans la foi, c’est bien traiter Jésus [Matthieu
25.35-40].
Mais aussi, celui qui veut aimer son
prochain doit aimer Dieu. Parce que c’est par amour pour Dieu que nous devons
aimer notre prochain. C’est parce que mon prochain a été créé à l’image de Dieu
que je dois le respecter [Genèse 9.6-7 ; Jacques 3.9].
Le premier commandement n’est pas
seulement premier selon l’ordre dans lequel Jésus présente les deux. Il est
d’abord premier en importance.
Le non chrétien, c'est-à-dire celui qui
n’aime pas Dieu, va vivre sa vie et établir les relations humaines sur des
bases égoïstes. Tout sera centré sur ses pensées, ses objectifs personnels et
ses critères.
Le scribe ajoute que l’amour pour Dieu
et pour le prochain vaut plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices
[Marc 12.33], ce que Jésus approuve. Cet homme avait compris que l’amour résume
toute la loi [Galates 5.14].
Les lois rituelles et morales n’étaient
recevables pour Dieu que dans la mesure où les fidèles les pratiquaient par
amour pour Dieu. Il en est de même pour toute pratique chrétienne.
Si je fais des choses dans le royaume
de Dieu pour me valoriser ou pour mon avancement personnel, je ne sers pas le
Seigneur mais moi-même. Aimer Dieu consiste à tout faire pour la gloire de son
nom, et aimer mon prochain consiste à lui manifester l’amour reçu de Dieu.
Seigneur Dieu, merci de nous avoir
aimés le premier en Jésus-Christ afin que nous puissions t’aimer et aimer nos
frères et sœurs. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur