MÉDITATION DU 24 JUIN 2024
24 JUIN 2024
Lecture : Marc 2.11-12
La foi de ce paralytique est frappante.
Il faut se l’imaginer cloué au lit et incapable de se mouvoir.
Et dès que Jésus lui dit de se lever,
de prendre son lit et de rentrer chez lui, il obtempère sans hésitation. Il
refait le chemin inverse de son arrivée, mais en changeant de rôle.
Pour arriver, ce sont ses quatre amis
qui ont porté le lit sur lequel le paralytique était couché. Cette fois,
l’homme jadis paralytique n’est plus couché et n’est plus porté dans son lit,
mais il est debout et c’est lui qui porte son lit. Le revirement est complet.
Ce ne sera pas la seule fois que Jésus
va commander à quelqu’un qui vient de bénéficier de la grâce de rentrer chez
lui plutôt que de le suivre dans ses déplacements. Celui qui avait été
démoniaque reçoit la même consigne de la part de Jésus [Marc 5.18-19].
J’ai connu plusieurs chrétiens qui, dès
leur conversion, se voyaient missionnaires outre-mer, mais le Seigneur les
appelait plutôt à demeurer dans leur région natale pour le servir.
Cette consigne nous montre aussi que la
première place où nous devons témoigner est dans notre maison, à notre famille.
Pensons à la scène. Cet homme ne vivait pas seul puisqu’il était paralytique.
Imaginez son retour à la maison. Il entre, son grabat sous le bras et ouvre la
porte lui-même.
La famille a dû être complètement
stupéfaite. Le Seigneur a fait de grandes choses pour cet homme.
Le Seigneur fait aussi de grandes
choses pour chacun de ses enfants. La délivrance du péché est bien plus
importante que la délivrance d’un handicap puisque le péché entraîne des
conséquences funestes pour l’éternité.
Une dernière application s’impose à
nous. En disant à cet homme paralytique « Lève-toi, prends ton lit »,
Jésus commande à cet homme de commencer à vivre en tant que personne délivrée,
libérée. Si cet homme avait continué à passer ses journées sur son même lit et
se faire transporter par d’autres, que faudrait-il penser ?
Il en est de même pour nous. Le
Seigneur nous a libérés de nos péchés, de notre ancienne vie, afin que nous
marchions en nouveauté de vie [Romains 6.4]. Ne vivons pas comme des captifs de
nous-mêmes mais vivons la vie chrétienne. Elle est tellement riche en
bénédictions spirituelles. Elle est passionnante. Et elle a un avenir jusque
dans l’éternité.
Père éternel, merci pour cette vie
nouvelle en Jésus-Christ. Donne-nous de marcher fidèlement pour toi et par toi.
Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur