MÉDITATION DU 21 MAI 2024
21 MAI 2024
Lecture : Genèse
49.29-32
Jacob, sentant sa
mort imminente, donne les consignes quant à son ensevelissement. Essentiellement,
il demanda d’être enterré en Canaan avec ses ancêtres décédés.
Jacob exprima
ainsi que sa foi était liée aux promesses de l’alliance qui incluaient la terre
promise, c'est-à-dire Canaan. Bien que ce territoire ne fût qu’une
préfiguration du vrai pays promis [cf. Hébreux 11.8-10 ; 13-16], il était
important que Jacob manifeste son attachement à cette promesse.
Même si bien des
choses sous l’ancienne alliance n’étaient que des préfigurations, le peuple de
Dieu devait cependant les respecter au plus haut point. Les croyants exprimaient
leur foi à travers ces préfigurations.
Jacob avait eu une
vie très mouvementée. Il avait dû fuir face aux menaces de son frère Ésaü. On
se rappellera que Jacob s’était déguisé pour se faire passer pour son frère
aîné afin d’avoir la bénédiction paternelle réservée habituellement au plus
vieux de la famille [Genèse 27].
Ensuite, Jacob,
berné par Laban, avait dû travailler durant 14 ans afin d’obtenir la femme
qu’il aimait. Puis, il avait dû entreprendre un voyage avec tout ce qu’il avait
acquis. Il quitta les terres de Laban, son beau-père, pour rentrer en terre
promise.
Jacob avait aussi
été privé de son fils Joseph qu’il croyait mort, et ce, durant 13 ans.
Finalement, alors qu’il était rendu vieux, il dut quitter, dans un voyage
pénible, son pays afin de s’établir en Égypte en raison de la famine.
Une vie très
mouvementée, avec plusieurs épreuves. Mais maintenant, l’heure était venue pour
lui d’aller rejoindre ses ancêtres. Pour le croyant, c’est l’entrée dans le
repos éternel.
La plupart des
gens, y compris des chrétiens, anticipent la mort. Mais celle-ci n’est qu’un
passage vers notre entrée dans la vie de glorifiés. Ce qui nous attend n’est
pas un tombeau en Canaan mais la vie du Ressuscité dans le royaume de Dieu.
Voyons la mort
comme signifiant la fin de tout ce qui est charnel et pécheur et voyons la
résurrection comme notre entrée dans tout ce qui est des plus agréables. Déjà
dans notre état intermédiaire, c'est-à-dire entre notre mort et notre
résurrection, nous n’aurons plus les désirs charnels qui nous sollicitent
encore présentement. Et au retour de Jésus-Christ, nos corps ressusciteront
glorifiés, c'est-à-dire libérés de toute présence du péché, en nous et autour
de nous.
Les apôtres
considéraient leurs corps comme des tentes, c'est-à-dire des habitations
temporaires [2 Corinthiens 5.1-4 ; 2 Pierre 1.13-14]. Aspirons à notre
habitation permanente, celle qui nous fera oublier les choses premières.
Seigneur Dieu,
merci de ne pas nous garder éternellement dans notre condition actuelle. Merci d’avoir
fait en sorte que nos corps pécheurs soient mortels. Et merci pour la vie
éternelle en Jésus-Christ. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur