MÉDITATION DU 11 AVRIL 2024
11 AVRIL 2024
Lecture
: Psaume 94.
Le
monde que nous observons nous donne parfois l’impression que Dieu ne règne pas.
Le péché prend de plus en plus de place, il caractérise les lois
gouvernementales, il est presque omniprésent dans les médias et les arts. La
société occidentale a de moins en moins honte de ses pratiques que le Seigneur
a en abomination.
Charles
Spurgeon a affirmé que les chrétiens ne devraient pas s’en étonner. En effet,
ce n’est pas d’hier que le monde est perdu et enténébré.
Le
chrétien, loin de vouloir se venger lui-même, demande au Seigneur d’exercer sa
vengeance [v. 1]. Les orgueilleux, c'est-à-dire ceux qui ne s’inclinent pas
devant le Seigneur, feront face éventuellement au juge [v. 2].
Nous
ne devons pas penser que Dieu se complaise dans ce qui se passe. Kidner
commente ainsi le « jusques à quand » [v. 3] : « Il n'y a
pas de place pour la supposition paralysante que Dieu serait aveugle [v. 7], ou
qu'il aurait conclu un accord avec les forces des ténèbres [v. 20]. Rien n'a pu
altérer le Soleil ou corrompre le Juge : la nuit est seulement longue ».
Le
croyant voit les offenses contre le peuple de Dieu [v. 4-7] commises par les
méchants, c'est-à-dire les non chrétiens, qui pensent que Dieu ne voit pas ou
qu’il n’y porte pas attention [v. 8].
Le
psalmiste fait valoir l’omniscience de Dieu [le fait que Dieu connaisse tout de
manière absolue]. La logique est irrécusable. Celui qui a créé l’oreille doit
bien entendre [v. 9] ! Celui qui a conçu l’œil doit bien voir !
Nous
sommes rassurés. Le Seigneur voit tout, rien ne lui échappe [v. 11]. Le
chrétien est au milieu de ce monde arrogant. Il doit se réjouir de la
correction et de l’instruction de Dieu, car elles s’avèrent utiles surtout au
jour du malheur [v. 12-13].
Le
croyant qui voit l’opposition à Dieu qui se manifeste dans l’oppression contre
son peuple est réconforté [v. 14] non seulement par le fait que Dieu sait [v.
9], mais aussi parce que Dieu n’abandonne pas son peuple [v. 14]. Alors que le
méchant a des jours de malheur devant lui [v. 15-16], le croyant sait que le
Seigneur l’accompagne dans ce pèlerinage difficile [v. 17-18]. Son âme trouve
la paix en Dieu [v. 19].
Bien
que certains peuvent penser que le Seigneur est complice du mal [v. 20-21], le
juste se réfugie en l’Éternel [v. 22] sachant que sa justice sera établie et
que le temps de la méchanceté est compté [v. 23].
Père
céleste, nous savons que la vie actuelle n’est pas toujours facile, mais tu
nous donnes ta paix et les Écritures nous communiquent ta perspective. Merci de
nous faire persévérer, de continuer l’œuvre commencée en nous.
Donne-nous
de marcher à la suite de Jésus-Christ humblement et docilement, afin d’honorer
ton très saint nom. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur