MÉDITATION DU 29 MARS 2024, VENDREDI SAINT

29 MARS 2024, VENDREDI SAINT

 

Lecture : Matthieu
27.37. « On plaça au-dessus de la tête de Jésus une inscription indiquant
le motif de sa condamnation : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »

 

Le roi Hérode
avait voulu tuer l’enfant Jésus parce qu’on lui avait dit qu’il était le roi
des Juifs [Matthieu 2.2-3]. Hérode savait que ce Jésus était le messie promis
aux Juifs, celui que les Écritures annonçaient [Matthieu 2.4-6].

 

Les Pharisiens
voulaient tuer Jésus parce que ce dernier menaçait les colonnes du judaïsme et
les traditions humaines imposées par ceux-ci. Ainsi, Jésus se présente comme le
vrai temple de Dieu, comme l’unique sacrifice en rançon pour son peuple. Jésus
accueille des pécheurs notoires, eux qui transgressaient la loi mosaïque. Et
Jésus a ramené la vraie pratique du sabbat.

 

Le projet de
crucifier le Christ a débuté quelques temps avant la dernière Pâque [Jean
11.53]. Mais la haine de ses ennemis s’était installée dès la deuxième année du
ministère terrestre de Jésus. Cette haine était telle qu’on a voulu le tuer
[Luc 4.28-29].

 

La Bible nous
informe qu’il n’y a pas que des contemporains de Jésus qui l’ont haï et qui on
voulu sa mort. Le prophète Ésaïe, qui a vécu sept siècles avant Jésus-Christ, a
écrit « Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos
douleurs qu’il s’est chargé ; et nous, nous l’avons considéré comme
atteint d’une plaie, comme frappé par Dieu et humilié » [Ésaïe 53.4].
Ce verset signifie que l’homme pécheur considère la mort de Jésus comme
méritée.

 

La mort de Jésus
signifie le rejet qu’en ont fait non seulement la nation juive [Jean 1.11],
mais l’humanité entière [Jean 1.5, 10]. Ça inclut chacun de nous.

 

Frères et sœurs,
le vendredi saint ne célèbre pas seulement une mort lointaine, celle de Jésus.
Elle rappelle ce que nous étions, des pécheurs opposés à Dieu et au messie.

 

Si aujourd'hui
nous aimons le Seigneur, c’est uniquement parce qu’il nous a aimés le premier
[1 Jean 4.19].

 

En ce jour du
vendredi saint, rappelons-nous que nous étions tous des païens [Éphésiens 2.3].
Nous étions tous des ennemis du Christ [Romains 5.10]. Ce rappel n’est pas pour
nous accabler mais pour mieux apprécier notre salut, la transformation radicale,
c'est-à-dire à la racine, de nos êtres.

 

Père éternel, ce
jour funeste où ton Fils a été sacrifié tellement injustement nous rappelle que
c’est nous qui devions être condamnés pour nos péchés. Pardonne-nous nos
égarements, nos malheureux retours dans nos pensées et actions d’autrefois, et
fais-nous grandir dans la nouvelle vie que nous avons en Jésus-Christ. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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