MÉDITATION DU 27 MARS 2024

27 MARS 2024

 

Lecture : Genèse
42.21-22

 

Le scénario mis en
place par Joseph porta ici ses premiers fruits. La conscience de ses frères
commença à travailler.

 

La conscience est
la connaissance de la valeur morale des choses. C’est comme un détecteur en
nous de mal et de bien. La conscience opère encore chez l’homme naturel
[Romains 2.14-15] même si celle-ci est très affectée par le péché qui lui a
fait perdre sa fiabilité [1 Timothée 4.2 ; Tite 1.15]. La sanctification fait
partie du salut et s’accompagne de la purification de la conscience [Hébreux
9.14].

 

La conscience des
frères de Joseph les ramena près de vingt ans plus tôt. Ce qui est intéressant
de leurs aveux, c’est qu’ils ont dit les choses sans les tordre. Ils avaient vu
la détresse de Joseph quand celui-ci demandait grâce et ils ne l’ont pas
écouté. Les frères virent l’épreuve infligée pas Joseph comme une conséquence
directe de leur péché passé.

 

Une repentance ne
dissimule pas le péché, ne le justifie pas, ne l’excuse pas. La repentance
selon Dieu dit les choses telles qu’elles se sont passées en les considérant
comme transgressions de la loi de Dieu [1 Jean 3.4].

 

Une fausse
repentance aurait été de justifier la vente de Joseph en disant que ce dernier avait
été arrogant en divulguant ses rêves qui annonçaient la prosternation des
frères devant Joseph. Mais les frères n’ont pas dit cela. Ils ont plutôt
confessé leur péché sans le justifier.

 

Les frères de
Joseph étaient conscients qu’ils avaient placé leur frère dans une profonde
détresse en le vendant. J’ai la forte impression que, si Joseph les a, à son
tour, placés dans une profonde détresse, c’était afin qu’ils réalisent que c’était
ce qu’ils avaient fait envers lui. Parfois, le Seigneur nous fait expérimenter
des situations afin de nous faire mieux comprendre ce que nous avons fait.

 

L’épreuve que
Joseph infligea à ses frères n’était pas punitive mais pédagogique. Il nous
arrive de considérer les châtiments que Dieu nous inflige comme des punitions.
Or, il n’en est rien. Sachons que la punition que notre péché mérite, c’est la
mort. Et notre mort a été assumée par Jésus-Christ sur la croix.

 

Les châtiments de
Dieu visent notre sanctification [Hébreux 12.5-10]. Loin de nous détruire, ils
nous élèvent. Notre péché fait que nous devons être corrigés, c'est-à-dire
amenés dans la droiture. Ne résistons pas à la correction paternelle de Dieu.
Elle est empreinte d’amour pour nous puisque c’est à titre de fils qu’il nous
corrige.

 

Ce récit nous rappelle
également que le temps n’efface les péchés passés. Il se peut, frères et sœurs,
que votre conscience vous garde captifs. Vous avez peut-être tenté de
dissimuler votre péché, de vous donner raison et de le justifier, mais il est
toujours là, présent à votre esprit, présent à votre conscience.

 

La seule chose qui
efface le péché est le sang du Christ pour tous ceux qui placent leur confiance
en lui. Ne placez pas votre confiance dans le temps mais dans le sang, celui de
Jésus-Christ.

 

Père éternel,
purifie nos consciences et merci pour le sang du Christ qui nous purifie de
toute iniquité. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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