MÉDITATION DU 16 MARS 2024
16 MARS 2024
Lecture : Genèse
41.1-8
Après l’échanson
et le panetier [Genèse 40.5-19], c’est au tour du pharaon de faire des rêves
envoyés par Dieu. Avant d’aller au texte, il est important de mentionner que
les chrétiens ne devraient pas porter attention à leurs rêves, et encore moins
chercher un sens prophétique à chacun d’eux. Jamais Jésus et les apôtres n’ont
exhorté les chrétiens à leur porter attention. Le chrétien doit marcher par la
Parole de Dieu.
Le pharaon fit
deux rêves qui véhiculent tous deux la même annonce. Le récit a donné l’expression
française « années de vaches grasses » pour parler d’années riches et
d’opulence.
Les rêves du
pharaon ne signifient pas que Dieu se révèle aux non croyants. La suite de l’histoire
nous montrera que tout cela venait de Dieu dans le seul but de sauver son
peuple [Genèse 45.5, 7].
Le premier rêve du
pharaon présentait sept vaches grasses suivies de sept vaches maigres, et ces
dernières qui mangèrent les vaches grasses. Puis, un second rêve, celui-ci
présentant sept épis dodus suivis de sept épis chétifs qui engloutirent les
gros.
Tout comme l’échanson
et le panetier avaient constaté que leur rêve respectif venait d’une entité
divine du fait que les deux rêves comportaient des similitudes étonnantes, le
pharaon est aussi troublé du fait qu’il fit deux rêves aux similitudes
étonnantes. Il savait que ces rêves étaient différents des rêves habituels.
Le pharaon eut
recours à ses mages pour interpréter ses rêves, mais ils ne le purent. Les non
croyants pensent pouvoir puiser dans leurs rites païens et leur ésotérisme pour
accéder aux pouvoirs divins. Le plus qu’ils réussissent à faire est de s’acoquiner
avec les démons. Dans le cas de ces rêves, ce fut peine perdue.
Du côté de Joseph,
ça faisait deux années, deux longues années, qu’il avait demandé à l’échanson
de dire un mot favorable au pharaon pour recouvrer sa liberté. Avec le temps
qui s’écoulait, Joseph avait certainement compris que l’échanson l’avait
oublié. Joseph devait se demander combien de temps son séjour en prison allait
durer. Il n’y avait aucune espérance humaine.
Si vous avez
parfois l’impression que rien ne bouge, que l’épreuve persiste, ce récit vous
parle particulièrement. Le cri d’Asaph, « jusqu’à quand… », retentit
dans nos âmes qui ont tendance à désespérer. Ces circonstances dans lesquelles
le Seigneur nous place sont des épreuves pour nous fortifier, pour nous
sanctifier, et elles servent également à édifier les autres qui passeront pas
des circonstances toutes aussi éprouvantes [2 Corinthiens 1.3-4].
Seigneur Dieu,
merci de ne pas nous livrer à nos propres forces dans les épreuves mais de
plutôt nous fortifier. Merci de faire grandir la foi en chacun de tes enfants.
Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur