MÉDITATION DU 5 MARS 2024

5 MARS 2024

 

Lecture : Genèse
38.11

 

Devant la mort de
ses deux fils Er et Onân, Juda suggère à Tamar, sa belle-fille, de patienter
jusqu’à ce que l’autre fils, Chéla, soit grand et puisse la prendre comme
épouse.

 

Ce que Juda
propose est insoutenable. Il demande à Tamar de ne pas se remarier tant que son
plus jeune fils n’aura pas l’âge nubile.

 

Les commentateurs
discernent la tromperie chez Juda en proposant un remariage au fils qui n’a pas
l’âge nubile. Juda n’avait pas du tout l’intention que Tamar le marie. Le texte
précise que Juda soupçonnait Tamar d’avoir attiré le malheur et d’être la cause
de la mort de ses deux premiers fils.

 

En vérité, les
fils de Juda se sont enfoncés dans le péché en raison de Juda qui les y a
conduits. En effet, Juda avait décidé de marier une Cananéenne [Genèse 38.2].
Il ne pouvait pas s’attendre à marier une femme vertueuse.

 

Nous avions vu
dans une méditation précédente qu’un parent qui n’est pas au Seigneur va tout
faire pour éloigner ses enfants du Seigneur. Et certainement que Choua a joué
un triste rôle vis-à-vis ses enfants, mais c’est Juda qui l’avait mariée. Il
est responsable d’avoir pris une femme non croyante.

 

Le choix d’une
future épouse doit inclure la réflexion à savoir si ce sera une bonne mère pour
les enfants à naître, à commencer par être un modèle de vie chrétienne. C’est
aussi vrai lorsqu’une chrétienne cherche un mari. Elle doit s’assurer que ses
futurs enfants aient un père chrétien.

 

Juda fit porter
sur Tamar les conséquences de son choix d’une épouse païenne. Ce choix datait
d’une vingtaine d’années puisque, de ce mariage, étaient nés deux fils qui
avaient atteint l’âge nubile.

 

Frères et sœurs,
nos péchés peuvent avoir des conséquences sur plusieurs années, ou sur toute
une vie, et sur l’éternité pour ceux qui ne se repentent pas.

 

Par exemple, des
parents qui ne reprennent pas leurs enfants et qui, plus tard, critiquent leur
impolitesse, devraient se repentir de ne pas avoir aimé leurs enfants en ne les
corrigeant pas [cf. Hébreux 12.6-10]. Un mari qui ne s’occupe pas bien de son
épouse et qui déplore qu’elle ne soit plus la même doit d’abord prendre le
blâme.

 

Juda n’avait pas
tiré les leçons de ses propres péchés. Il était pris avec une méga-poutre dans
son œil et croyait percevoir une paille dans l’œil de Tamar.

 

Ceci nous montre
que les conséquences de notre péché personnel se répercutent sur les autres, en
particulier sur les membres de notre famille.

 

Heureusement,
l’évangile peut rattraper les choses. Nous pouvons retourner voir les membres
de notre famille pour leur demander pardon et leur exposer ce que nous aurions
dû faire. Et la même démarche devrait aussi être entreprise envers toute
personne qui a subi nos mauvais choix.

 

Père céleste,
donne-nous de vivre selon tes préceptes, tes enseignements, afin que nous
laissions un témoignage et un héritage spirituels qui t’honorent auprès des
nôtres. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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