MÉDITATION DU 20 FÉVRIER 2024
20 FÉVRIER 2024
Lecture : Genèse
36.1-8
Le chapitre 36 de
la Genèse présente la généalogie d’Ésaü, le frère de Jacob. Plusieurs chrétiens
ne lisent pas les généalogies bibliques. Ils sautent les sections pour aller
directement à la suivante. La raison est qu’ils pensent ne rien retirer de
celles-ci.
Et pourtant, elles
sont instructives. Paul a écrit que « TOUTE Écriture est inspirée de Dieu,
et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la
justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre »
[2 Timothée 3.16-17]. Les généalogies sont donc concernées par ces
caractéristiques des Écritures.
Peut-être que ce
qui rend les généalogies moins attrayantes est qu’elles ne nous disent rien
directement. Il y a des fruits qu’on mange directement, comme la pomme et la
poire. Mais pour d’autres, il faut travailler, comme la noix. Les généalogies
sont un peu comme la noix. En ce qui concerne les généalogies, nous devons davantage
étudier, scruter pour voir comment elles peuvent nous instruire. Parce qu’une
lecture rapide nous donnera l’impression qu’elles ne sont qu’une liste de noms
inintéressante et impertinente.
La première
section du chapitre concerne les enfants qu’Ésaü avait eus alors qu’il vivait en
Canaan [Genèse 36.6] alors que le reste du chapitre présente ses petits-fils nés
au pays de Séir, en dehors de Canaan.
À l’époque des
patriarches dont la vie était nomade, on ne pouvait devenir riche sans avoir d’enfants.
Ce sont les enfants qui aidaient avec l’agriculture et le bétail. Sans les
enfants, pas de main-d’œuvre. De plus, les enfants devenus adultes étaient
aussi des militaires pour protéger le clan et même gagner de nouveaux
territoires.
La généalogie d’Ésaü
nous montre que celui-ci a prospéré alors que la vie de Jacob n’avait pas été
facile. Ce dernier avait dû passer vingt ans à travailler pour son oncle Laban.
Bien que le Seigneur ait permis à Jacob de quitter Laban avec beaucoup de
bétail, Jacob n’avait pas pu s’enrichir autant qu’Ésaü.
Ceci nous
rappelle, frères et sœurs, que plusieurs non chrétiens prospèrent davantage que
nous, chrétiens. Mais ce n’est pas là que se mesure la bénédiction du Seigneur.
Si nous considérons la suite généalogique, Ésaü a donné les Édomites, ancêtres
de la dynastie hérodienne. Alors que Jacob est l’ancêtre de Jésus-Christ.
Malgré la
prospérité d’Ésaü, c’est Jacob qui était dans l’alliance établie par le
Seigneur. Et c’est là toute la richesse qu’un individu peut avoir. La lignée d’Ésaü
n’était pas croyante alors que celle de Jacob l’était. C’est à cette dernière
que le Seigneur s’est révélé progressivement et qu’il s’est révélé comme celui
qui libère son peuple de l’esclavage en Égypte pour le faire entrer dans le
pays promis. Et son histoire s’est poursuivie jusqu’à Jésus-Christ.
Frères et sœurs.
Ne mesurons jamais la vraie prospérité à ce qui frappe les yeux ni aux choses
matérielles. La vraie prospérité est spirituelle, les bénédictions du chrétiens
sont aussi spirituelles [Éphésiens 1.3].
Seigneur Dieu, merci
de nous ouvrir les yeux sur les richesses de ta grâce. Elles sont infiniment
supérieures à tout ce que l’on peut trouver sur cette terre. Merci pour Jésus-Christ
qui nous a procuré tous ces biens éternels. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur