MÉDITATION DU 20 JANVIER 2024

20 JANVIER 2024

 

Lecture : Genèse 30.25-27

 

Des douze fils de
Jacob, onze sont nés sur les terres de Laban. Et quatre femmes lui ont donné
ces fils : Léa et sa servante Zilpa, ainsi que Rachel et sa servante
Bilha. Seul Benjamin naîtra plus tard.

 

La requête de Jacob
de quitter les terres de son beau-père est tout à fait légitime pour trois
raisons.

 

1. Il est naturel
qu’une famille ait son chez-soi. La famille est la cellule voulue par Dieu.
Bien que la polygamie de Jacob soit une tache sur l’institution de la famille,
il n’en demeure pas moins que Jacob avait raison de demander de ne plus être sous
l’emprise de Laban.

 

2. La requête de
Jacob était légitime aussi en raison de la promesse que le Seigneur avait
faite. Isaac, son père, l’avait exhorté à se rendre chez Laban afin d’y trouver
une femme et à revenir afin de prendre possession du pays promis à Abraham et
ses descendants [Genèse 28.1-4]. Jacob avait reçu la bénédiction de l’alliance
et le territoire d’Israël lui revenait. De plus, le Seigneur avait lui-même
réitéré cette promesse abrahamique à Jacob [Genèse 28.13-15].

 

Jacob était béni
de l’Éternel, ce qui fit que les troupeaux de Laban se sont multipliés. Jacob
mentionne à Laban combien il a bénéficié de la bénédiction du Seigneur. Laban
résiste au départ de Jacob parce qu’il a appris par divination que c’est parce
que le Seigneur était avec Jacob qu’il y eut prospérité.

 

La divination, que
plusieurs traductions taisent malheureusement, est bel et bien dans le texte
original. Et partout où le mot est utilisé dans l’Ancien Testament, il fait
référence aux pratiques païennes que la loi interdit formellement. Nous
découvrirons plus loin que Laban était un idolâtre [Genèse 31.30].

 

3. Ceci donne une troisième
raison pour laquelle Jacob voulut quitter. Celui qui s’attache à l’Éternel ne
peut habiter avec des idolâtres. De plus, Jacob ne devait pas laisser ce
mauvais exemple être exposé à la vue de ses enfants.

 

Jacob a continué
de croire en la promesse du Seigneur alors même qu’il était en terre étrangère.
Ceci nous rappelle que nous aussi, chrétiens, sommes en terre étrangère dans ce
monde [1 Pierre 2.11], et que nous devons persévérer dans notre vie chrétienne,
sachant que nous entrerons, au temps voulu par le Seigneur, dans notre patrie
céleste.

 

Père éternel, nous
te louons pour toutes ces promesses alliancielles qui sont nôtres et qui nous
ont été rendues possibles grâce à l’œuvre de Jésus-Christ [2 Corinthiens 1.20].
Donne-nous la persévérance jusqu’à la fin par la puissance de ton Esprit. Amen
!

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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