MÉDITATION DU 18 JANVIER 2024
18 JANVIER 2024
Lecture : Genèse
30.14-16
Ces versets nous
permettent de constater les ravages de la jalousie. La rivalité entre les deux
sœurs se transpose en malveillance.
Les mandragores étaient
une plante présente sur une bonne partie du pourtour méditerranéen. « La
mandragore, également appelée “pomme d’amour”, était censée stimuler le désir
sexuel lorsqu’elle était consommée et aider les femmes à tomber
enceintes. » [William David Reyburn and Euan McGregor Fry, A Handbook on Genesis].
Ça explique
pourquoi Rachel les désirait et ça révèle également que Rachel semblait
désespérée de voir sa sœur Léa avoir eu à nouveau des enfants alors que Rachel
n’enfantait plus. La rivalité se poursuit.
Suite à la requête
de Rachel, demandant à sa sœur des mandragores, Léa en profite pour lui
rappeler un événement qui s’était passé plusieurs années auparavant. Cependant,
l’accusation semble inversée. C’était Léa qui s’était fait passer pour Rachel.
C’est Léa qui avait pris l’homme destiné à devenir l’époux de Rachel puisque
c’est pour Rachel que Jacob avait travaillé durant 7 années.
Il semble que Léa,
puisqu’elle était l’aînée de sa sœur, considérait que Jacob lui revenait de
droit [Genèse 29.25-26].
Ceci nous
enseigner quelques vérités.
Dans les conflits,
chaque partie interprète les choses à sa manière. Chacun se croit dans son
droit et voit l’autre dans l’erreur. C’est pourquoi il est bien de faire appel
à des personnes objectives et crédibles pour aider à mieux voir la situation
[cf. 1 Corinthiens 6.4-5].
Une autre vérité
que ce récit nous enseigne est que le temps ne règle jamais les choses. Le
temps peut permettre aux personnes en conflit de se calmer mais c’est tout. La
réconciliation exige une saine communication entre les parties et des cœurs
bien disposés.
L’évangile n’est
pas seulement la bonne nouvelle de notre salut éternel. L’évangile doit se
vivre dans nos relations. S’il y a conflit, demandons au Seigneur de nous
montrer si nous avons des torts et de nous donner un cœur aimant pour l’autre.
Si nous avons agi injustement, demandons pardon à la personne offensée.
Et si nous sommes
la personne lésée, prions pour l’autre, que le Seigneur la bénisse et la
restaure et soyons disposés à pardonner.
Et si chacun n’a
pas la même perspective dans une situation, ayons l’humilité de demander de
l’aide auprès de personnes reconnues pour leur sagesse.
Père céleste, tu
nous appelles à vivre dans l’unité en Église [Éphésiens 4.1-3], et à être en
paix avec tous les hommes, en autant que cela dépende de nous [Romains 12.18].
Donne-nous d’être conciliants et pacifiques, afin que nous t’honorions en toute
situation. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur