MÉDITATION DU 17 DÉCEMBRE 2023

17 DÉCEMBRE 2023

 

Lecture
: Psaume 79.

 

Ce
psaume a comme contexte la destruction du temple [v. 1] et le massacre du
peuple [v. 2] au 6e siècle avant Jésus-Christ. Ces deux éléments
constituaient des malédictions de l’alliance [Deutéronome 28]. De plus, la mort
aux rapaces et aux bêtes féroces étaient un jugement de Dieu pour ceux qui
vivaient dans la rébellion [1 Samuel 17.46].

 

Dès
l’ouverture, le ton est à l’indignation non pas en raison des calamités mais
parce que c’est l’honneur de Dieu qui a été atteint. Les possessifs insistent
sur ce point. C’est son héritage, son temple [v. 1], ses
serviteurs, ses fidèles [v. 2]. « Ce qui est arrivé est pire qu’une
tragédie. C’est une profanation » [Kidner].

 

Dieu
juge son peuple en utilisant la méchanceté des ennemis [Ésaïe 10], mais au sein
de son peuple, il y avait de vrais croyants qui constatent les dégâts [Psaume
79.3-4] et qui crient à Dieu face à cette désolation [v. 5]. Mais le vrai
croyant comprend aussi que derrière toute cette méchanceté des païens [v. 1],
c’est la main de Dieu qui a décrété tout cela [v. 5]. C’est le Saint d’Israël
qui est irrité et qui manifeste sa jalousie.

 

Le
psalmiste demande le jugement de Dieu sur les nations [v. 6-7] mais implore la
grâce de Dieu sur son peuple [v. 8-9]. Nous, sous la nouvelle alliance, sommes
souvent surpris par ces prières. Nous serions portés à prier pour nos ennemis,
comme Jésus le demande.

 

Mais
dans l’ancienne alliance, on n’imaginait pas qu’une nation ennemie puisse se
convertir. Dieu s’adressait aux Juifs seulement. Il y a bien eu les Ninivites
sous le ministère de Jonas, mais tout ça demeurait nébuleux pour les Juifs. En
effet, les Ninivites se sont repentis [Matthieu 12.41], mais sans jamais
pratiquer la loi juive, ce qui était inconcevable pour un Juif. De plus, le
réveil n’a pas duré longtemps puisque Ninive fut jugée et détruite peu de temps
après la visite de Jonas [Nahum].

 

Pour
le psalmiste, la réputation de Dieu est importante [v. 10]. Dans ses promesses,
le Seigneur s’est engagé à délivrer les captifs [v. 11].

 

La
punition méritée est évaluée à sept fois l’offense [v. 12]. Le nombre 7 a une
valeur symbolique de la perfection de Dieu et de sa plénitude. Remarquez que le
psalmiste ne considère pas l’offense en fonction de ce que le peuple a enduré,
mais en fonction du déshonneur infligé à Dieu. Et comme notre Dieu est infini
et parfait, sept fois signifie une punition parfaite, tout à fait appropriée
pour venger un Dieu parfait.

 

Le
peuple de Dieu peut se réconforter, lui qui reçoit les pâturages de Dieu [v.
13], et qui, en réponse aux bénédictions reçues, le louent et le célèbrent.

 

Les
possessifs démontrent à nouveau la considération du psalmiste pour le Seigneur.
…jusqu’à TOI, TON bras [v. 11], …qu’ils T’ont infligé [v. 12], …TON peuple, …
TON pâturage, …TE célébrerons, … TA louange [v. 13].

 

Seigneur
Dieu, je reconnais que je mérite le même jugement que les non croyants. Mais il
t’a plu de me sauver par grâce et pour l’éternité, avec mes frères et sœurs, je
te louerai pour ton salut. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

Chaîne YouTube :

https://www.youtube.com/channel/UCrO25AbIgFO-RFzdpicwQGA

 

Site internet :

https://erbdrville.com/

 

Page Facebook :

https://www.facebook.com/ERBDRVILLE

 

Faire un
don :

https://www.zeffy.com/fr-CA/donation-form/bb6e6258-b870-4909-8af2-0d1f914cca2f

Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

A lire également