MÉDITATION DU 26 JUILLET 2023

26 JUILLET 2023

 

Lecture : Genèse 16.15-16

 

Agar, la servante
de Saraï, a donné un fils à Abram. Il s’agit d’Ismaël. Ce fils de servante est
devenu emblématique de la nation juive, esclave de la loi. L’histoire d’Ismaël a
retenu essentiellement que sa mauvaise attitude de mépris envers son frère qui
est né 14 ans plus tard [Genèse 21.8-9 ; Galates 4.29].

 

La valeur
emblématique des personnages est particulière, et nous vous encourageons à lire
minutieusement Galates 4.22-31 où Paul expose ces choses.

 

Sur la base
généalogique, Saraï est la mère de la nation juive et Agar, la mère du monde
arabe.

 

Mais sur la base
spirituelle, Saraï et son fils Isaac sont représentatifs des vrais croyants,
alors qu’Agar et son fils Ismaël sont représentatifs de la nation juive.

 

Ces deux énoncés font
que la nation juive a comme ancêtre biologique Saraï mais sous la considération
spirituelle, elle est héritière d’Agar et Ismaël.

 

C’est un peu
compliqué mais très pertinent pour comprendre le sens des récits, surtout à
partir de la venue de Jésus-Christ.

 

Jusqu’alors, la
nation juive avait subi des persécutions, des attaques de la part de nations
ennemies. Mais à partir de la venue du Christ, c’est la nation juive qui s’en
est prise au messie et, à partir de la Pentecôte, elle s’en est prise à l’Église,
ce que Paul affirme [Galates 4.29].

 

OSÉES 11.1. Ce retournement est confirmé par le
traitement que Matthieu 2.15 fait d’Osée 11.1. Osée rappelle que, dans le livre
de l’Exode, l’Égypte était la nation qui persécutait, et Israël, le peuple
persécuté. Matthieu cite Osée 11.1, mais en déplaçant les rôles. Nous
recommandons une lecture sérieuse des deux textes parallèles.

 

D’Osée 11.1 à
Matthieu 2.15, l’Égypte est passée de persécutrice à terre de protection, signe
que les nations vont accueillir le messie. Israël est passé de victime à
persécuteur. De plus, le fils n’est plus Israël mais le messie.

 

Ces textes nous
ramènent à la vérité suivante. Ce n’est pas l’appartenance ethnique ni familiale
qui est importante, mais la foi au messie. Soit l’homme croit au messie, soit l’homme
méprise le messie. C’est l’un ou l’autre.

 

Et ceux qui
méprisent le messie sont, en fait, des esclaves. Même les non Juifs qui rejettent
le messie sont dans le même esclavage que les Juifs qui le rejettent [Galates
5.1].

 

Toute l’histoire
de la Bible est canalisée pour que nos yeux soient tournés vers le Christ et vers
lui seul. Tout se joue en fonction de notre réponse à sa personne et son œuvre.
Quelle est ta réponse ? Le mépris ou l’accueil. La réponse vous appartient,
mais les conséquences à votre réponse ne vous appartiennent pas.

 

Dieu promet la vie
éternelle à ceux qui accueillent le Christ, et il promet la condamnation
éternelle à ceux qui méprisent le Christ. Et ceux qui sont indifférents au
Christ sont aussi dans le mépris.

 

Père éternel, merci
pour Jésus-Christ. Il est vraiment le sauveur dont nous avons besoin. Et merci
pour ta Parole qui, d’un couvert à l’autre, témoigne de ton Fils, sa personne
et son œuvre. Que nos cœurs lui soient constamment attachés. Amen !

 

 

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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