MÉDITATION DU 24 JUILLET 2023
24 JUILLET 2023
Lecture : Genèse
16.4-6
Ce bref récit
décrivant l’animosité qui s’est développée entre Saraï et Agar reçoit son plein
sens sous la plume de Paul.
Agar était
représentative de la descendance biologique d’Abram, soit la nation juive
[Galates 4.25]. Tout comme Agar était esclave, Israël était sous l’esclavage de
la loi. Tout comme Ismaël, l’enfant d’Agar, fut engendré selon la chair, Israël
était la descendance biologique d’Abram.
L’esclavage de la
loi décrit la condition de l’homme pécheur. La loi de Dieu est parfaite [Psaume
19.8], sainte, juste, bonne [Romains 7.12], et spirituelle [Romains 7.14].
Seulement, face au pécheur, la loi ne peut que le condamner [Romains 7.5 ; 8.2]
parce que l’homme est incapable de se soumettre à la loi de Dieu.
Cet esclavage n’est
pas à comparer avec l’esclavage des Noirs déportés d’Afrique. Dans leur cas,
ils auraient bien aimé retourner dans leur pays. Ils étaient contraints de
demeurer dans leur état.
Dans le cas de l’esclavage
du péché, l’homme n’est pas contraint. Il aime sa situation [Jean 3.19]. Cet
esclavage peut se comparer à la situation d’un adepte d’une secte dirigée par
un gourou abuseur et manipulateur. L’esclavage de cet adepte est dans tout son
être, c'est-à-dire ses pensées, ses affections, sa volonté, etc. Et même si on
lui offrait la possibilité de quitter la secte, il refuserait. La raison est
que ce n’est pas seulement son corps qui est esclave mais d’abord ses pensées.
Cet adepte rejette
le fait qu’il soit esclave, il rejette le fait que cet esclavage l’aliène et le
détruit. Il se sent bien dans sa situation. Il y trouve sa raison d’être. Ainsi
est l’homme pécheur dans son esclavage. Il aime sa situation. Il se croit
libre. Il ne veut pas sortir de son esclavage.
C’est pourquoi la
seule libération possible passe par la régénération, c'est-à-dire une œuvre souveraine
de Dieu qui fait de son élu une nouvelle créature. La régénération vient avec un
nouveau cœur, une nouvelle intériorité où la personne n’aimera plus les
ténèbres mais va préférer la lumière. Il a reçu l’amour de la vérité [2
Thessaloniciens 2.10].
Israël est devenu
le triste emblème de l’esclavage de la loi et de l’endurcissement. Ceci dit,
cette situation est celle de tous les hommes dans leur péché [notez le « de
nouveau » en Galates 5.1].
La seule
délivrance possible est celle qui passe par le sacrifice de Jésus-Christ à la
croix. Il a accompli toutes les exigences de la loi et il a pris le châtiment que
cette même loi prévoyait pour les transgresseurs, ce que nous sommes tous. Et
ceux qui croient en lui voient leur péché expié. Ils sont libérés de l’esclavage
de la loi parce qu’ils ont reçu un nouveau cœur qui n’est pas asservi au péché.
Malheureusement,
le plus grand problème de la majorité des Israélites était qu’ils ne voyaient
pas… leur plus grand problème. Ils croyaient que c’était leur esclavage en
Égypte alors que c’était leur péché. Leur plus grand besoin était de voir leur
péché expié pour en être libérés.
Ceux qui lisent
ces lignes et qui ne sont pas convertis à Jésus-Christ, sachez que votre plus
grand problème n’est pas la santé, ni les finances, mais votre péché. Il vous enlise
comme dans un drain de fond directement en enfer. Repentez-vous et croyez en Jésus-Christ
pour le salut de votre âme.
Et pour nous qui
sommes chrétiens, considérons la liberté que nous avons en Jésus-Christ. Ce n’est
pas une liberté qui nous permet de faire tout ce que nous voulons. C’est plutôt
que nous avons été libérés de tout ce qui nous empêchait de vivre pour Dieu et
selon Dieu.
Père éternel,
merci pour Jésus-Christ, notre libérateur. Merci d’avoir libéré chacun de tes
enfants de tout ce qui l’empêchait de te servir et de t’honorer. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur