MÉDITATION DU 3 JUILLET 2023
3 JUILLET 2023
Lecture
: Psaume 65. Veuillez noter que la numérotation des versets diffère d’une
version à l’autre.
Dans
ce psaume davidique, aucune mention des ennemis du psalmiste. La douce présence
de Dieu incline les genoux du croyant dans l’adoration [v. 2]. Le silence
[selon certaines traductions] qui est louange est probablement celui qui se met
à l’écoute de Dieu [Deutéronome 27.9 ; Psaume 76.9]. Comme il est difficile de
faire silence, surtout dans notre tête. Que le Seigneur nous saisisse lorsque
nous le prions.
La
vie chrétienne exige la prise au sérieux de nos engagements [v. 2]. La grâce de
l’évangile ne justifie jamais la légèreté que nous leur réservons parfois.
Cette
attente de tous les hommes [v. 3] ne signifie pas un universalisme absolu mais
l’ouverture aux non Juifs [v. 6, cf. Actes 2.5, 17 ; 22.15]. Chez les Juifs,
les païens étaient vus comme des hommes plus pécheurs que les Juifs surtout en
raison des pratiques païennes abominables. David voit la gravité de ces péchés
[v. 4] et estime donc heureux ceux qui peuvent s’approcher du Dieu trois fois
saint [v. 5]. Quelle belle béatitude. C’est vraiment en Dieu que le chrétien
trouve la satisfaction de tout ce qu’il cherchait jadis dans ce monde perdu.
David
annonce que l’évangile post-pentecôte ira dans tous les confins de la terre [v.
6]. C’est par des interventions à la fois terribles du côté des ennemis, et à
la fois merveilleuses pour les enfants de Dieu, que le Seigneur accomplit son
salut.
Le
psalmiste passe maintenant à une appréciation des attributs de Dieu manifestés
dans la nature [v. 7-14]. En regardant la puissance de Dieu dans la création,
nous sommes édifiés et affermis dans notre espérance de voir cette même
puissance tout recréer.
Nous
devons aussi comprendre que les éléments de la nature ont souvent revêtu une
valeur symbolique. Ainsi, les montagnes [v. 7] nous parlent de grande stabilité
[Ésaïe 54.19], les mers [Psaume 65.8] rappellent ce monde déchu où les hommes
se perdent [Ésaïe 7.12-13].
À
l’époque où les mythologies étaient courantes, les éléments de la nature
étaient déifiés. Derrière cette idolâtrie tout à fait coupable, il y avait tout
de même une considération que les éléments de la nature n’agissaient pas selon
le fruit du hasard alors que notre société moderne ne voit que de la matière au
gré d’un hasard absolu.
Ces
signes planétaires [Psaume 65.9] passent, dans un premier temps, par la
création, considérée comme la révélation générale, adressée à tous les humains
sans exception, [Psaume 19.2-7 ; Romains 1.19-20]. Et des gens de toutes les
nations viennent au Seigneur [Psaume 65.9].
Mais
voilà que nous apprenons que la portée planétaire de la révélation générale, la
création, se transpose sur la révélation spéciale qu’est la Parole de Dieu
[comparer Psaume 19.5 et Romains 10.17-18]. En effet, depuis la Pentecôte, la
Parole de Dieu, jusque-là confinée chez les Juifs, se répand depuis Jérusalem
pour retentir jusqu’aux extrémités de la terre.
Le
recours aux éléments de la nature se poursuit [v. 10-13]. Les déserts
reverdissent. Le Seigneur, celui-là même qui a ressuscité le Christ, donne la
vie là où il y avait la mort. Et avec l’eau du ciel, vient l’abondance du
bétail et des produits de la terre [v. 14], signe d’une abondance spirituelle.
Seigneur,
apprends-moi à faire silence devant toi afin de laisser ta Parole m’enseigner,
me corriger, me diriger, me consoler, me restaurer. Merci de sauver des gens de
toutes les nations desquelles nous faisons partie. Merci de m’avoir sauvé.
Merci d’avoir sauvé tous mes frères et sœurs. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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