MÉDITATION DU 13 JUIN 2023
13 JUIN 2023
Lecture : Genèse
7.1-4
Après l’ordre de
construire l’arche [Genèse 6.14-16], le Seigneur donne maintenant l’ordre à Noé
d’entrer dans l’arche, lui et sa famille.
Le Seigneur
souligne l’intégrité de Noé « parmi ses contemporains ». Noé se
démarquait du monde qui l’entourait. Il était différent. Il marchait avec Dieu.
Ainsi, le chrétien ne peut vivre comme le monde. Nous devons être justes parmi
nos contemporains.
Le propos de Dieu
implique que le monde est injuste. Avez-vous déjà entendu des criminels dire
que les autres sont injustes ? Que les policiers sont injustes lorsqu’ils arrêtent
les criminels, que les juges sont injustes lorsqu’ils prononcent un jugement de
culpabilité ? Certains enfants trouvent leurs parents injustes lorsqu’ils
punissent.
C’est le propre du
péché d’accuser l’autre. Adam a accusé sa femme de même qu’il a accusé Dieu de
la lui avoir donnée [Genèse 3.12].
Combien d’hommes
affirment que Dieu est injustes parce qu’il y a de la souffrance dans le monde
? Combien de personnes blâment le Seigneur pour les épreuves qu’ils doivent
traverser ? Les hommes sont tellement injustes qu’ils blâment Dieu d’être
injuste bien que le Seigneur ne cesse de leur manifester sa bonté par ses
bienfaits [Actes 14.17].
Les croyants sont
convaincus qu’ils n’ont aucune justice en eux voient la justice de Dieu.
Le texte de Genèse
7 surprend du fait que le Seigneur demande à Noé de distinguer entre animaux
purs et impurs alors que ces distinctions n’ont été clairement révélées que
sous Moïse [Lévitique 11].
Les commentateurs
que j’ai consultés s’accordent pour dire que le Seigneur avait probablement
révélé cela à Noé. Il est à noter que ces distinctions n’ont impliqué des
restrictions alimentaires qu’à partir du don de la loi sous Moïse. Entre la
sortie de l’arche et le don de la loi au mont Sinaï, la manducation de tous les
animaux était permise [Genèse 9.2-4].
En soi, ces
distinctions étaient arbitraires. Lorsque le Seigneur eut tout créé, il vit que
tout cela était très bon [Genèse 1.31]. Il n’y avait rien d’impur. Celles-ci n’avaient
qu’un but pédagogique qui visait à convaincre les hommes que seul Dieu peut
déterminer ce qui est pur ou impur, ce que nous enseigne la vision de la nappe
remplie d’animaux que Pierre a dû manger [Actes 10.11-16 ; 11.2-10].
La grande leçon
est donc que c’est Dieu qui détermine ce qui est pur ou impur, bon ou mauvais,
bien ou mal. Ce n’est pas à l’homme. Si nous décidons à partir de nos propres
évaluations, nous allons nous égarer à coup sûr. Mais si nous marchons dans les
voies du Seigneur, sans nous en détourner ni à droite, ni à gauche, nos pas
seront affermis [Hébreux 12.13].
Père céleste,
merci de nous faire connaître ce qui est bon, ce qui est bien. Incline nos cœurs
afin que nous suivions tes voies parfaites. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur