MÉDITATION DU 20 MAI 2023

20 MAI 2023

 

Lecture
: Psaume 58. Veuillez noter que la numérotation des versets diffère d’une
version à l’autre.

 

Ce
psaume ouvre sur l’indignation de David. Des injustices sont commises et les
dirigeants du peuple destiné à être saint ne jugent pas avec droiture [v. 2].
Que reste-t-il au chrétien lorsque le système de justice se complaît dans
l’injustice ? Il y a une place pour la dénonciation fondée, bien faite et
adressée aux personnes concernées, ce que fait David.

 

Le
gouvernement civil est mandaté par Dieu pour approuver le bien et punir le mal [Romains
13.1-6]. Seulement, ce n’est pas au gouvernement de décider ce qui est bien et
ce qui est mal. Seule la loi de Dieu doit servir de référence.

 

David
expose un point théologique sur les injustices commises au sein du peuple et
sur le laxisme des dirigeants. L’homme est pécheur par nature, et ce, dès sa
naissance [Psaume 58.4-6]. Et de l’impur ne peut sortir que l’impureté [cf. Job
14.4]. Contrairement à l’idéologie de Jean-Jacques Rousseau qui veut que
l’homme naisse foncièrement bon, et que c’est la société qui le corromprait,
idéologie qui influence encore nos sociétés, David affirme que l’enfant vient
au monde pécheur, mauvais, dès sa conception [Psaume 58.4-6]. Tous les hommes
sont dans cette situation de dépravation totale tant que le Seigneur ne leur
fait pas la grâce de les sauver, de leur donner la nouvelle nature par l’Esprit
de Dieu.

 

David,
suite à ce constat, y va de propos imprécatoires, c'est-à-dire qu’il souhaite
la condamnation des ennemis [v. 7-10]. Ce genre de propos s’explique par un
regard porté sur l’avenir. Le Seigneur établit son royaume qui en est un de
paix, de droiture et de justice [Ésaïe 9.6]. Ceux qui veulent détruire ne
méritent pas de vivre. Ceux qui sont résolus dans leur péché doivent être jugés
et condamnés.

 

La
jubilation devant la vue du sang des ennemis [Psaume 58.11-12] surprend si l’on
imagine les croyants assister à un spectacle où les ennemis sont vengés. Mais
en réalité, il ne s’agit pas d’un spectacle. Il s’agit d’un champ de bataille
où se trouvent autant les ennemis de Dieu que les enfants de Dieu. Et les
ennemis veulent détruire.

 

Le
sang des ennemis est donc le signe de la victoire. Les croyants, loin d’être
des spectateurs, sont au milieu du combat. Ils ont lutté. La victoire, c’est
celle du Christ. Et en vertu de notre union au Christ, cette victoire est aussi
la nôtre [Romains 16.20] Il est tout indiqué de la célébrer et de jubiler.

 

Seigneur
Dieu, je suis tellement conscient que, sans ta grâce, sans ton secours,
j’aurais été emporté dans mon péché. La condamnation éternelle m’attendait.
Merci de ne pas m’avoir livré à moi-même, et de m’avoir donné la vie du
Ressuscité, Jésus-Christ. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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