MÉDITATION DU 12 AVRIL 2023

12 AVRIL 2023

 

Lecture : Jacques
5.13-16

 

Jacques traite de
la question de la prière, sujet déjà amorcé plus tôt dans l’épître [Jacques
4.1-3]. Par des généralités, il applique celle-ci à différentes circonstances.
En prenant les deux extrêmes, souffrance et joie, il nous exhorte à prier en
toutes circonstances.

 

FAIBLE. Suit maintenant l’exhortation particulière aux malades. Le mot grec
peut désigner des maladies physiques mais aussi des maux spirituels, des états
d’âme douloureux. Il semble que la situation ne permette pas à la personne de
se déplacer puisqu’elle doit faire venir les anciens. Jacques ne dit pas que la
personne malade doive entrer en contact avec ceux qui auraient le don de
guérison mais avec les anciens. C’est ma conviction que les dons miraculeux
s’estompaient progressivement à mesure que le ministère des apôtres s’achevait.

 

Alfred Kuen
suggère que la mention d’un péché suggère une faiblesse spirituelle, un état où
la personne ne combat plus contre son péché. Il est cependant possible que ce
soit une maladie physique due à un péché. Les Corinthiens avaient en leur sein
des personnes qui sont tombées malades et d’autres sont même décédées pour
avoir méprisé la Table du Seigneur [1 Corinthiens 11.30].

 

PRIÈRE. Quoi qu’il en soit, le recours aux frères, et dans certains cas comme
ici, aux anciens, pour lutter est toujours de mise. Jusque-là, Jacques avait
insisté beaucoup sur l’importance de persévérer dans les épreuves. La
persévérance ne signifie pas que le chrétien doive compter sur ses propres
forces. Il doit persévérer dans les moyens que Dieu donne, et la prière des
frères en fait partie.

 

ONCTION. L’onction d’huile a été comprise soit littéralement, soit comme un
générique pour parler des soins physiques en général. Si ce deuxième sens est le
bon, c’est donc que l’on n’a pas à appliquer de l’huile sur les malades. Le but
serait davantage de secourir physiquement 
[cf. Luc 10.34].

 

L’Église doit
veiller spirituellement sur les frères et sœurs, mais aussi, elle doit s’assurer
que ceux-ci aient le nécessaire. Le partage est une vertu, ce que Jacques avait
aussi exposé plus tôt dans son épître.

 

ANCIENS. Pourquoi réserver l’intervention par la prière aux anciens de l’Église
et non à tout chrétien ? La prière d’un ancien, d’un pasteur, n’est ni plus ni
moins efficace que celle des autres chrétiens. Le contexte nous montre que c’est
parce que l’intervention incluait des soins pastoraux. Les anciens ont été
reconnus et établis par le Seigneur. Si d’autres veulent s’impliquer dans une
telle situation, ils doivent respecter la consigne et s’en tenir à la prière
pour la personne malade.

 

PÉCHÈ. Il se peut que la maladie/faiblesse ait été causée par un péché. Dans
ce cas, une confession authentique rétablira le malade. Ceci nous montre que le
péché doit être traité et qu’une confession libère en raison du pardon de Dieu
que l’Église doit entériner.

 

Bon Père céleste,
merci pour la restauration, merci pour le pardon. Nous voyons en tout cela des
marques tangibles de ta miséricorde. Tu viens vraiment au secours de nos
faiblesses. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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