MÉDITATION DU 28 FÉVRIER 2023
28 FÉVRIER 2023
Lecture : Ruth
2.17-23
Ruth est une
travaillante. Elle ne profite pas de la générosité de Booz pour moins
travailler. La bénédiction de Dieu ne la conduit pas à la paresse. Au
contraire. Elle travailla jusqu’au soir et jusqu’à la fin des récoltes [Ruth
2.17, 23]. La bénédiction de Dieu doit nous motiver et non nous démobiliser.
Le travail est une
ordonnance créationnelle. Il ne découle pas de la chute [Genèse 2.15]. Le péché
l’a rendu pénible [Genèse 3.17]. Mais le problème est le péché et non le
travail.
Vouloir une
subsistance sans travailler signifie demander à d’autres de travailler
davantage afin de subvenir à nos besoins.
Ruth travaillait
et donnait tout ce qu’elle pouvait. Et même, dans sa misère, elle travailla
afin d’aider sa belle-mère [Ruth 2.18]. Probablement que la santé de Noémi ne
lui permettait pas de glaner. Ruth fut bénie et utilisa la bénédiction de Dieu
pour bénir, à son tour, sa belle-mère. Voilà le vrai sens de la bénédiction.
Frères et sœurs,
le Seigneur nous bénit tous. Il prend soin de nous. Mais il le fait afin que
nous puissions prendre soin les uns des autres [cf. Éphésiens 4.2893. Le
Seigneur avait béni Booz qui, à son tour, bénit Ruth qui, à son tour, bénit
Noémi.
Cette dernière
questionna sa belle-fille afin d’en savoir davantage. Dès qu’elle entendit le
nom de Booz, elle reconnut la providence divine puisque cet homme était un
proche parent d’Élimélek, le défunt mari de Noémi. Le Seigneur utilise beaucoup
la structure familiale puisque c’est son institution.
Noémi recommanda à
Ruth de demeurer près des servantes de Booz. Quand le Seigneur montre aussi
clairement sa providence, on n’a pas à chercher ailleurs.
Ce principe
s’applique d’autant plus à nous par rapport à Jésus-Christ, lui qui est le pain
vivant descendu du ciel [Jean 6.51]. Nous devons rester attachés à notre
Sauveur ainsi qu’à ses serviteurs, à ceux qui sont fidèles à sa Parole. Ne
cherchons pas ailleurs le secours, la direction, etc. Nous avons tout
pleinement en Jésus-Christ [Colossiens 2.10].
Père éternel,
merci d’avoir pourvu à notre besoin d’être sauvés. Merci pour Jésus-Christ,
notre libérateur. Donne-nous de rester unis à ton Fils. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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