MÉDITATION DU 23 FÉVRIER 2023
23 FÉVRIER 2023
Lecture : Ruth 1.19-22
Noémi rentre au
pays avec Ruth, sa belle-fille. Les retrouvailles ne sont pas festives. Noémi
est amère. Elle a fait un bilan, une rétrospective de son séjour au pays de
Moab, pour constater les pertes. Noémi, dont le nom signifie mes délices, ma joie, ma gracieuse, ne
veut plus être appelée ainsi. Son nom ne convient plus en raison du sentiment
qui l’habite. Elle demande d’être appelée Mara qui signifie amer [cf. Exode 15.23].
Elle qui semblait se plaire avec les Moabites est maintenant
amère parmi les Israélites. Noémi y va de quatre affirmations
·
car le Tout-Puissant m’a rendu la vie bien
amère !
·
vide l’Éternel me ramène.
·
l’Éternel a témoigné contre moi,
·
le Tout-Puissant m’a fait du mal.
Tout est de la
faute du Seigneur et aucun mot n’est prononcé sur la décision d’aller vivre en
terre païenne et du fait que les deux fils ont marié des Moabites.
Noémi est humiliée
devant les autres femmes du village. Lorsqu’elle avait quitté avec son mari, c’était
pour améliorer leur sort. Et maintenant, elle revient seule, sans enfant, sans
rien. Elle est bien accompagnée de Ruth, mais pour les femmes juives, elle
était une Moabite, et une veuve elle aussi.
Avez-vous déjà
réalisé que le Seigneur nous humilie parfois ? En voici la raison principale.
Il veut que nous constations ce qui se trouve dans notre cœur [Deutéronome 8.2]
et il veut que nous apprenions à vivre selon sa Parole [Deutéronome 8.3].
Noémi avait besoin
d’apprendre et le Seigneur l’a humiliée. Il lui a montré qu’elle devait
dépendre de lui en tout points, en toute circonstance. Il semble qu’il y a des
choses qui ne s’apprennent que dans l’humiliation.
David a vu la
nécessité d’être humilié afin que nous puissions apprendre à vivre selon les
préceptes de Dieu [Psaume 119.71]. Avant cela, il s’égarait [Psaume 119.67].
L’humilité est l’inverse
de l’orgueil, et l’orgueil est la prétention de posséder par nous-mêmes ce dont
nous avons besoin. Il arrive que le Seigneur nous laisse aller pour un temps
dans le pays de Moab, c'est-à-dire loin des promesses de l’alliance, afin que
revenions à lui dans une compréhension et une disposition meilleures.
Nous devons non
seulement accepter, mais apprécier ces périodes d’humiliation car elles sont
pour notre plus grand bien.
Père céleste,
donne-nous de prendre exemple sur Jésus-Christ, lui qui est doux et humble de cœur,
lui qui s’est humilié en s’incarnant. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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