MÉDITATION DU 6 FÉVRIER 2023

6 FÉVRIER 2023

 

Lecture : Juges
19.1-3

 

L’auteur mentionne
une nouvelle fois dans le récit qu’il n’y avait point de roi en Israël [cf.
Juges 17.6 ; 18.1 ; 21.25]. L’expression « en ce temps-là »
doit être comprise comme « alors que ces événements où le peuple sombrait
constamment dans le péché se déroulaient ».

 

Brian Tidiman
souligne que le Lévite n’habitait pas là dans une des villes que le Seigneur avait
attribuées aux Lévites. Quand les responsables spirituels ne suivent pas les
instructions du Seigneur, on peut s’attendre à ce que le peuple ne les suive
pas non plus.

 

Ce Lévite prit une
concubine, c'est-à-dire une femme de second ordre, une femme qui n’était pas
son épouse principale. Celle-ci lui fut infidèle et retourna chez son père. Le
terme hébreu traduit par infidèle, d’autres versions traduisent par prostituée,
indique un péché que la loi de Dieu sanctionnait par la peine de mort [Genèse
38.24 ; Lévitique 21.9 ; Deutéronome 22.21 ; Osée 2.3].

 

Le Lévite se rend
chez son beau-père afin de parler au cœur de sa concubine dans le but de la
ramener. Ça semble louable mais la loi exigeait la peine de mort. Autant la
femme que le beau-père accueillent le Lévite.

 

Cependant, le
beau-père a lamentablement manqué à son devoir en ne tentant pas de ramener sa
fille. Ça faisait déjà 4 mois qu’elle demeurait chez son père. Or, le père
aurait dû refuser de servir d’asile à sa fille puisque celle-ci se devait d’être
auprès de son mari.

 

Nombre de parents
chrétiens appuient, consciemment ou non, leurs enfants dans les mauvais choix
qu’ils font. Un jour, une jeune femme a quitté son mari sans légitimité
biblique et qui a trouvé refuge chez ses parents qui se disent chrétiens. Le
pasteur de l’Église qu’elle fréquentait a contacté le père, membre d’une autre
Église, qui a défendu bec et ongles sa fille dans son péché. Par la suite, la
fille n’a plus montré aucun intérêt pour les choses de Dieu alors qu’elle s’était
fait baptiser quelques années auparavant.

 

Il se peut que les
parents jouent bien leur rôle et que les enfants ne suivent pas le Seigneur.
Mais si les parents ne jouent pas leur rôle, ils font alors tout pour que leurs
enfants se détournent du Seigneur.

 

Et c’est la même
chose dans nos relations avec ceux qui fréquentent l’Église. Nous devons
toujours exhorter ceux qui se détournent sans jamais les approuver ou en faire
des victimes.

 

Puisque nous,
chrétiens, avons reçu l’amour de la vérité [2 Thessaloniciens 2.10], nous
devons dire la vérité dans l’amour [Éphésiens 4.15].

 

Père céleste, donne-nous
de rechercher l’édification des autres en disant toujours la vérité dans l’amour.
Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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