MÉDITATION DU 10 JANVIER 2023
Veuillez excuser le retard de l'envoi.
10 JANVIER 2023
Lecture : Juges
10.17 – 11.3
Ces versets
présentent l’entrée en scène d’un nouveau juge, Jephté. Alors que pour Gédéon
et Samson, le Seigneur les appelés en envoyant un ange, Jephté a été désigné suite
à une initiative du peuple.
Il est possible
que les Israélites aient constaté que les juges précédents ne se terraient pas
pour se protéger mais étaient plutôt les premiers au front. Avec cette pensée,
ils se sont peut-être dit que celui qui se lèvera le premier pour combattre
sera celui qui Dieu aura envoyé comme juge.
Nous apprenons que
Jephté était fils d’une prostituée, et qu’il a été rejeté par ses frères pour
cette raison. Jephté dut fuir. Et pourtant, Jephté devint un grand juge, ce qui
est démontré par la longueur du texte qui lui est consacré.
Il est évident que
l’enfance de ce Jephté a été éprouvante. Être fils de la prostitution n’est pas
glorieux. Si les frères l’ont méprisé pour cette raison, il y a fort à parier
que toute la société jetait le même regard sur lui.
Le rejet des
frères est mentionné parce qu’il est toujours plus douloureux que le rejet des
voisins. Quand une personne n’est même pas accueillie dans sa propre famille,
qui l’accueillera ? Mais aussi, être le fils d’une prostituée c’est aussi ne
pas avoir de père pour prendre soin de soi.
Nombre de
chrétiens ont eu une enfance terrible qu’ils n’ont évidemment pas choisie.
L’exemple de Jephté nous enseigne que le Seigneur utilise des gens de tout
arrière-plan.
Le chrétien ne
devrait jamais se sentir exclu en raison de son arrière-plan. Que ses parents
aient été honnêtes ou criminels, vertueux ou pécheurs notoires, peu importe, le
Seigneur rallie à son œuvre les parias, les rejetés.
La vie de Jephté
nous enseigne aussi que les chrétiens doivent accueillir ces gens et non les
rejeter. Nous ne devons jamais mépriser personne. Le Seigneur bâtit sur des
ruines, il amène à l’existence ce qui n’existe pas et ramène à la vie ce qui
était mort.
Frères et sœurs,
ce n’est pas notre passé qui détermine notre présent et notre futur. C’est
plutôt ce que nous en faisons. Si nous vivons pour le Seigneur, si nous nous
consacrons à lui, nous aurons des vies fructueuses pour le Seigneur.
Merci, Père
céleste, de nous donner de marcher en nouveauté de vie. Merci de nous avoir
libérés de la vaine manière de vivre héritée de nos pères. Merci pour
Jésus-Christ qui nous donne les plus belles promesses. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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