MÉDITATION DU 2 DÉCEMBRE 2022
2 DÉCEMBRE 2022
Lecture : Juges 7.16-22
Gédéon ne fait pas
seulement preuve de foi mais aussi de sagesse. Il est fin stratège.
HEURE. Gédéon et son armée s’approchent du camp ennemi peu avant minuit. Le
texte précise que l’on venait juste de remplacer les sentinelles. Contrairement
à la vie moderne où nous jouissons de la lumière artificielle, à l’époque, on
allait au lit à la tombée du jour.
Vers minuit, les
gens étaient dans leur plein sommeil. Aussi, quel génie de profiter du
changement de garde. Les sentinelles qui venaient de terminer leur veille étaient
fatiguées, et celles qui les ont remplacées étaient encore en train de se
réveiller.
CONFUSION. De plus, la stratégie de Gédéon visait à semer une grande confusion au
sein du camp ennemi, en leur donnant l’impression qu’une armée très nombreuse l’avait
envahi.
La manœuvre
fonctionne à merveille. D’abord, le changement de garde provoque déjà des
mouvements nocturnes habituels. Sur le plan psychologique, les Madianites
passent subitement du bruit habituel au tintamarre insolite. Le plan vise à
brusquer l’ennemi qui réagira de manière irrationnelle. Il est aussi possible
que la multitude de chameaux ait réagi de façon désordonnée à ce vacarme.
De plus, chaque
soldat israélite sonnait de la trompette alors que la pratique courante voulait
que ce soit seulement les chefs de troupe qui trompetaient afin de synchroniser
l’assaut. 300 trompettes donnaient l’impression que l’armée israélite était
beaucoup plus nombreuse.
La panique des
Madianites est telle qu’ils s’entretuent, pensant que leurs compatriotes étaient
des ennemis. Le jeu des ombres provoquées par les torches rendait l’identification
de chacun presque impossible. La panique a fait son œuvre.
Les Israélites
demeurent à l’écart et n’ont rien de plus à faire. En réalité, ils n’ont pas du
tout combattu. Ils n’ont fait que semer la panique dans le camp ennemi.
Ceci est
représentatif de la vie chrétienne. Nous n’avons pas besoin d’arme de combat.
Nos armes sont plutôt spirituelles. Les soldats israélites crièrent « L’épée
de l’Éternel et de Gédéon ! ». La parole a fait son œuvre.
« Comme les
paroles de Christ sont un parfum de vie pour ceux qui s'y accrochent, mais une
odeur de mort pour ceux qui les rejettent, les paroles de Gédéon raniment le
courage d'Israël tout en préparant la perte de l'ennemi. » [Daniel Arnold]
Le plus ironique
de l’histoire est l’autodestruction des ennemis. Ils n’ont pas de véritable
chef qui les dirige d’en-haut. Ils n’ont pas de sagesse. Ils sombrent
rapidement dans la panique et leurs gestes ne sont pas réfléchis.
Mais nous, nous
avons un chef donné à l’Église, et c’est Jésus-Christ [Éphésiens 1.22]. Il voit
tout, il connaît tout, il dirige tout. Sachons lui faire confiance dans tous
nos combats.
Bon Père céleste,
nous te louons pour Jésus-Christ. Merci de l’avoir établi comme chef suprême de
l’Église. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur