MÉDITATION DU 20 NOVEMBRE 2022
20 NOVEMBRE 2022
Lecture : Juges 5.19- 22
Ces versets nous
placent au cœur de la confrontation entre les nations païennes et le peuple de
Dieu. La présence de rois païens nous informe que les peuplades ennemies s’étaient
liguées contre Israël. Elles ont essuyé un revers puisqu’elles n’en ont retiré
aucun butin. En principe, le butin venait compenser le coût de la guerre. Mais
ici, les ennemis retournèrent bredouilles.
Le Seigneur a
déployé certains éléments de sa création pour renverser ses ennemis. Les
ennemis avaient des chars de fer, ce qui leur conférait un avantage déterminant
à vue humaine. Mais le Seigneur envoya des pluies torrentielles [Juges 5.21] de
sorte que ces chars se sont enlisés. C’est toute la stratégie militaire qui
tomba. « L'atout majeur des chars se transforme en handicap » [Daniel
Arnold].
Il ne restait aux
ennemis que la fuite [Juges 5.22]. Les ennemis de Dieu ne peuvent rivaliser
contre la puissance de Dieu. Quand Dieu combat pour son peuple, les forts selon
le monde deviennent faibles et les chrétiens, les faibles de ce monde,
deviennent forts [2 Corinthiens 12.10].
Ces pluies abondantes
ne sont pas sans rappeler le déluge par lequel Dieu sépara ceux qu’il sauvait du
jugement qu’allait subir l’humanité. De la même façon, le Seigneur avait séparé
la mer Rouge afin que son peuple passe à sec. Puis, il a refermé les eaux afin
qu’elles engloutissent le pharaon et toute son armée.
Rappelons-nous que
le récit de la victoire au temps de Débora s’est passé en Canaan, là où l’on
vénérait la divinité Baal considérée comme Maître de la nature. Cette nature se
déchaîne maintenant contre ceux qui se vouent à Baal. Notre Dieu est plus grand
que toutes les divinités du monde, tous les faux dieux.
Ceux qui mettent
leur espérance et leur confiance ailleurs qu’en Dieu seront confus. Ils mettent
leur vie entre des mains impuissantes qui ne peuvent rivaliser contre Dieu.
À l’inverse, le
chrétien a un Sauveur tout-puissant. Il a tout créé et il conduit toute chose
par son puissant bras. Son salut ne repose pas sur la puissance des hommes, y
compris la nôtre, mais sur Dieu.
En même temps,
tout comme les Israélites devaient se lever pour combattre, nous devons agir
pour Dieu. La puissance de Dieu ne doit pas nous entraîner à la passivité mais nous
encourager au combat.
Père céleste, nous
te louons pour ta création que tu déploies en faveur de tes enfants. Nous n’en
sommes pas toujours conscients mais ta Parole le dit. Alors nous croyons. Merci
pour Jésus-Christ, le Lion de Juda qui a combattu pour nous. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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