MÉDITATION DU 15 NOVEMBRE 2022

15 NOVEMBRE 2022

 

Lecture : Juges 4.4-10

 

Nous avions vu
dans la méditation précédente que la raison pour laquelle le Seigneur plaça une
femme à la tête du peuple était pour mettre en évidence que les hommes n’assumaient
pas leurs responsabilités.

 

En dépit de la
culture juive et surtout des consignes de l’Éternel de ne prendre que des
hommes pour prononcer les jugements en Israël [Deutéronome 1.15-16], les
Israélites acceptèrent que ce soit Débora, une femme, qui assumait cette fonction
[Juges 4.4-5].

 

Près de Débora, il
y avait Barak, un homme faible. D’abord spirituellement. Débora était une
prophétesse et une juge reconnue. « Son statut de femme et son ministère
prophétique précèdent chronologiquement son appel de juge. » [Daniel Arnold].
C’est à ces titres qu’elle informe Barak que l’Éternel a donné l’ordre de faire
du recrutement parmi les fils de Nephthali et de Zabulon, afin de monter une
armée. Ceci prépare le portrait terne de Barak.

 

En effet, Barak
pose une condition sans quoi, il n’obéira pas [Juges 4.8]. C’est anormal d’imposer
des conditions lorsqu’il est question d’obéir au Seigneur. Si quelqu’un mérite
que nous lui obéissions aveuglément, c’est bien Dieu.

 

La réponse de
Débora implique un blâme. Puisqu’il met une condition à son obéissance, le
Seigneur utilisera une autre femme, Yaël, pour remporter la victoire. Barak n’a
pas eu le mérite [Juges 4.9].

 

Débora, sentant
possiblement le malaise de sa fonction pour une femme, gardait une certaine
réserve. Elle n’alla pas au front, contrairement à ce qu’avaient fait Othniel
et Éhoud, mais elle siègea sous un palmier, laissant les gens venir à eux.

 

Frères et sœurs,
ces versets sont tellement d’actualité. Combien de maris ne prennent pas leurs
responsabilités spirituelles et les abandonnent plutôt à leurs épouses ? Combien
de fois j’ai entendu des chrétiens dire qu’ils auraient choisi telle Église,
mais parce que leurs femmes voulaient autre chose, ils se sont inclinés ? Combien
de pères n’assument pas leur rôle d’instruire leurs enfants et laissent cette tâche
à leurs femmes ? Combien de membres de conseils d’Église locale arrivent
aux réunions du conseil en ne faisant que rapporter ce que leurs épouses leur
ont exprimé ?

 

Il ne s’agit pas d’imposer
le mutisme aux femmes. Elles sont autant de précieuses aides dans les
réflexions et les décisions. Mais le Seigneur demande aux hommes de prendre
leur place. Sommes-nous conscients que le féminisme est entré dans l’Église ?

 

Il n’y aura jamais
de famille selon Dieu sans des époux et des pères qui prennent leur rôle au sérieux.
Il n’y aura jamais d’Église solide sans des hommes qui prennent leur place et
qui jouent leur rôle. De la même façon, il n’y aura pas de famille ni d’Église
en santé si les femmes ne remplissent pas la vocation qui leur est propre.

 

Puisse le Seigneur
nous donner à chacun d’être fidèles dans ce qu’il nous demande.

 

Père éternel,
donne-nous de reconnaître les rôles que tu impartis dans les structures au sein
de l’humanité. Nous voyons là ta sagesse et ta bonté. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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