MÉDITATION DU 11 NOVEMBRE 2022
11 NOVEMBRE 2022
Lecture : Juges 3.23-26
Après avoir tué le
roi ennemi, le juge Éhoud s’enfuit en s’assurant de bien refermer et
verrouiller les portes afin de retarder le plus longtemps possible la
découverte du cadavre. Les verrous de cette époque ne s’activaient pas aussi
facilement que ceux dans nos maisons. Il fallait passer la main dans une
ouverture de la porte pour accéder au verrou qui se trouvait à l’intérieur. L’exercice
ne pouvait être fait qu’à tâtons. Ceci nous montre que le juge était en contrôle
de ses moyens et qu’il a bien pris le temps de faire les choses.
Le verrouillage
des portes pouvait se faire sans clé. Cependant, pour rouvrir la porte, les
soldats ont dû chercher la clé. Mais ce ne fut qu’après de longues minutes qu’ils
ont rouvert la porte car ils étaient persuadés que leur roi se « couvrait les
pieds », euphémisme pour dire qu’il faisait ses besoins naturels. Les vêtements
amples de l’époque expliquent cette expression.
Il semble que ce n’est
pas la notion temporelle qui soit en cause dans la réaction des soldats. C’est
plutôt un profond malaise qui est en cause. TOB a traduit par troublés [Juges
3.25]. Darby traduit par avoir honte. Jérusalem par inquiets. Ceci nous montre
que ceux qui devaient protéger le roi n’étaient pas tranquilles devant les
minutes qui s’écoulaient.
À l’inverse,
Éhoud, serviteur de l’Éternel en tant que juge, a fait les choses dans le calme
et la minutie. Comment expliquer ces dispositions diamétralement entre les
ennemis et les serviteurs de Dieu ?
LES RÉPROUVÉS. Dans le cas des ennemis de Dieu, ils ne peuvent compter
que sur eux-mêmes. Ils n’ont aucune assurance de victoire. Bien qu’ils
croyaient à des divinités, ils n’étaient jamais certains si celles-ci étaient de
leur côté ou fâchées contre eux. Il fallait constamment les apaiser par des
sacrifices divers.
LES ÉLUS. Dans le cas des serviteurs de Dieu, c’est totalement le contraire. Nous
croyons au vrai Dieu, le créateur et le Seigneur de l’univers. Nous croyons au
Dieu souverain qui dirige et donne de la force à ceux qui le servent mais aussi
qui écrase ses ennemis.
Contrairement aux
réprouvés, les élus ont des promesses sur lesquelles s’appuyer. C’est ce qui
ressort du combat entre David et Goliath. David traite son ennemi d’incirconcis.
Cette affirmation démontre que David comprenait que Goliath, du haut de son
gigantisme, n’était au bénéfice d’aucune promesse de Dieu.
David savait que
le Seigneur n’abandonne pas ses serviteurs à leurs propres forces mais qu’il
déploie sa puissance afin de combattre pour eux [Deutéronome 3.22].
De plus, David
savait que les enfants de Dieu ont des promesses prononcées par le Dieu fidèle [Exode
29.45-46 ; Deutéronome 28.1].
Nous, chrétiens,
pouvons marcher avec une grande assurance parce que le Seigneur est avec nous
tous les jours et jusqu’à la fin du monde [Matthieu 28.20].
Seigneur Dieu,
nous professons que la paix est auprès et toi. Merci pour ta présence active,
ta protection et ta direction. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur