MÉDITATION DU 8 NOVEMBRE 2022
8 NOVEMBRE 2022
Lecture : Juges 3.15-16
Après la révolte
[Juges 3.12] qui fut suivie de la réprobation divine [Juges 3.12-14], le peuple
cria à l’Éternel. Il y a quelque chose de pédagogique dans le fond du baril.
L’homme a la nuque raide, c'est-à-dire qu’il ne s’abaisse jamais, et ce, en
raison de son cœur endurci.
Le Seigneur doit
amener son peuple dans les épreuves afin que celui-ci réalise son besoin total
de Dieu. Il n’y a que dans la dépendance à Dieu que l’on trouve la paix.
Combien nous devons l’apprendre et le réapprendre.
Le cycle
révolte-réprobation-repentance-restauration-repos nous montre que, lorsque
l’homme se repent, le Seigneur délivre toujours. La restauration suit toujours
la repentance. Pour cette période de l’histoire d’Israël, c’est à travers le
ministère des différents juges que l’Éternel opérait la délivrance.
Le juge Éhoud
entre en scène. Certains exégètes comprennent la condition d’Éhoud comme
infirme alors que d’autres voient qu’il était simplement gaucher.
Le verset 15
prépare le scénario de la libération. Ehoud planifie son coup qu’il déploiera
alors que les Israélites iront porter le tribut à Eglôn, roi de Moab. Le mot
hébreu peut signifier tribut, ce qui représenterait un impôt forcé. Mais il
peut aussi signifier présent. Dans ce cas, il s’agirait d’une stratégie pour
s’infiltre dans le camp ennemi. Il s’agissait probablement de produits de la
terre puisque son transport nécessita le déploiement de plusieurs hommes [Juges
3.18].
Ehoud voulait
assassiner l’ennemi, ce qui s’inscrit dans la mission de vouer les païens à
l’interdit. Daniel Arnold affirme « que toute tyrannie repose presque
exclusivement sur la personne de son chef ».
C’est ici que se
découvre la pertinence de la mention qu’Éhoud utilisait sa main gauche. Il
prépare une épée à double tranchant et sans garde [partie qui forme le T et qui
protège la main] afin de pouvoir la dissimuler du côté droit de son corps lorsqu’il
traversera les gardes devant la maison du roi.
L’histoire ne s’arrête
pas là, mais pour cette méditation, nous retiendrons les points suivants.
Dans la guerre
spirituelle, nous devons nous préparer [Éphésiens 6.10-17]. La présence du
Seigneur dans nos combats ne supprime pas la nécessité de s’entraîner et de se
préparer sérieusement au combat.
Fortifions-nous
parce que, nous aussi, nous devons combattre même si nos armes sont
spirituelles [2 Corinthiens 10.4].
Père céleste,
merci de nous donner les armes puissantes par lesquelles nous pouvons non
seulement combattre, mais participer à la victoire du Christ sur les forces du
mal. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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