MÉDITATION DU 2 NOVEMBRE 2022
2 NOVEMBRE 2022
Lecture : Juges 2.16-19
Ces versets
constituent un résumé de ce qui s’est passé à répétition en Israël. Nous avions
vu que le peuple était dans un cycle passant de la révolte à la ruine, à la
repentance, à la rédemption et au repos. Et lorsqu’il était dans le repos, le
cycle recommençait par une nouvelle révolte du peuple.
Les méditations
précédentes nous ont permis d’assister à la révolte du peuple [Juges 2.11-13]
suivie de la ruine [Juges 2.14-15]. Dans ce résumé, la repentance du peuple est
omise, l’auteur focalisant surtout sur l’envoi de juges pour ramener le peuple
[Juges 2.16], suivi à chaque fois d’une nouvelle révolte [Juges 2.17-19].
Durant la vie du Juge, les choses se replaçaient, mais à la mort de celui-ci,
le peuple retombait systématiquement.
Nous apprenons aussi
que les juges étaient suscités par Dieu. Ils n’étaient pas désignés par vote démocratique.
D’ailleurs, jamais Dieu n’a demandé de vote démocratique pour désigner des
dirigeants, même pas pour la nomination des anciens. Ces juges, grâce au
Seigneur, sauvaient le peuple de la main des ennemis.
La réponse du
peuple était constamment de se détourner de ces juges. C’était très grave
puisque ces juges étaient suscités par Dieu. Ne pas les écouter équivalait à ne
pas écouter le Dieu qui les suscitait. De sorte que les révoltes successives
étaient contre Dieu.
En se détournant
de ces juges, le peuple se détournait en même temps de la voie qu’avaient
suivie leurs pères, eux qui obéissaient à la loi de Dieu. C’est horrible de
rejeter un tel héritage. Il y a des pères qui ont fidèlement dirigé et enseigné
leurs enfants dans les voies du Seigneur, et les enfants ont rejeté.
Dieu bénissait le
ministère des juges en délivrant le peuple de la main des ennemis [Juges 2.18],
mais le naturel revenait à la surface dès la mort des juges. Ceci nous informe
que les Israélites n’étaient pas transformés de l’intérieur. Ils pouvaient
réformer temporairement leurs pratiques, mais sans la transformation intérieure,
la régénération, les hommes reviennent tôt ou tard aux désirs de leur chair.
J’ai mentionné que
ces versets présentent un résumé de ce qui s’est passé en Israël à plusieurs
reprises. Ceci fait ressortir le cœur de l’homme. Il est dépravé, tortueux
par-dessus tout [Jérémie 17.9]. Nous avons besoin d’être régénérés, d’être
faits nouvelles créatures. Notre chair n’a jamais les désirs de l’Esprit de
Dieu [Romains 8.5].
Si nous sommes
chrétiens, soyons reconnaissants pour la nature nouvelle que nous avons reçue,
pour l’Esprit de Dieu qui nous habite. Et si vous n’êtes pas chrétiens, nous
vous encourageons à reconnaître votre état perdu, à vous repentir devant le
Seigneur et à vous convertir à Jésus-Christ, le Sauveur.
Père céleste, nous
te louons pour la vie nouvelle que tu donnes à tes enfants. Merci pour ton
Esprit qui habite en chacun de nous. Donne-nous de marcher dans cette réalité en
vivant selon ton Esprit, l’Esprit de sainteté. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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