MÉDITATION DU 29 OCTOBRE 2022
29 OCTOBRE 2022
Lecture : Juges 2.3-5
Ces versets
préparent le lecteur au reste du livre où s’alterneront la désobéissance du
peuple et la rédemption de Dieu. Le chapitre 1 expose l’éloignement grandissant
du peuple aux consignes de Dieu. Les versets 1 et 2 du deuxième chapitre
présentent la réponse de Dieu. Il envoie un messager pour reprendre son peuple.
Le reproche est
que le peuple de Dieu a traité des alliances avec les peuples païens, ce que
Dieu avait formellement interdit. On constate que les compromis ne concernent
jamais que les actions posées mais aussi les personnes avec lesquelles on s’associe.
Nous devons comprendre que, lorsqu’on fait alliance avec des inconvertis, on
brise l’alliance de Dieu.
Le texte nous
permet d’apprécier que le jugement de Dieu repose sur la Parole qu’il avait
prononcée jadis. Le messager reprend le peuple à partir de Deutéronome 7.1-5.
Nos exhortations et nos réprimandes doivent toujours reposer sur les Écritures.
C’est uniquement cela qui doit convaincre puisqu’elles sont la Parole inspirée
de Dieu. Quand on exhorte avec la Parole, c’est finalement la Parole qui
exhorte. Nous ne sommes que la main et non l’outil.
Dieu condamne son
peuple à cohabiter avec les païens [Juges 2.3], et ce ne sera pas sans
conséquences. Il y aura des guerres interminables mais surtout, des influences
païennes au sein du peuple de Dieu. L’idolâtrie sera un piège pour les
Israélites [Juges 2.3].
Comprenons ceci,
frères et sœurs. Quand le Seigneur demande quelque chose à son peuple, ce n’est
pas par caprice. C’est pour notre bien. Il n’y a jamais de bonheur, d’épanouissement
en dehors des commandements de Dieu. Notre péché nous amène à nous égarer, à
privilégier nos pensées à celles de Dieu, à nous croire assez forts pour
résister au mal même si nous faisons des compromis. Sachons que l’égarement se
trouve toujours sur le sentier des compromis alors que la sécurité ne se trouve
que sur le chemin de l’obéissance.
Suite aux propos
du messager, le peuple se repentit. Brian Tidiman [Le livre des Juges, Edifac]
affirme que « Ces termes traduisent ailleurs une émotion forte (cf. Gn
27.38 ; 29.11) mais la profondeur de la contrition ne pourra être mesurée que
par les actes futurs, décevants en l'occurrence ».
Lorsque le
Seigneur met le doigt sur notre péché, nous devrions toujours l’en remercier et
nous repentir. C’est pour notre bien. Le peuple n’a heureusement pas rejeté le
messager contrairement à plusieurs dirigeants juifs dénoncés par Jésus [Luc
11.49 ; 13.34]. Ceci nous montre que nous devons accueillir avec
reconnaissance et attention le frère, la sœur qui vient nous exhorter.
Seigneur Dieu,
nous te louons les exhortations que tu nous adresses. Donne-nous de supporter
la correction, sachant que c’est comme Père que tu nous corriges [Hébreux 12.7].
Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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