MÉDITATION DU 27 OCTOBRE 2022

27 OCTOBRE 2022

 

Lecture : Juges 1.34-36

 

Les Amoréens
étaient un peuple vivant en Canaan. Le Seigneur avait demandé aux Israélites de
les vouer à l’interdit, comme pour les autres peuples installés en Canaan
[Deutéronome 20.17].

 

Autre échec dans
les efforts de conquête, les Amoréens repoussent la tribu de Dan qui dut se
réfugier dans les montagnes. Par contre, la maison de Joseph, c'est-à-dire les
tribus d’Ephraïm et de Manassé, en ont fait des esclaves.

 

Encore là, ce n’était
pas ce que le Seigneur avait donné comme consigne à son peuple. Il avait
demandé que les peuples païens de Canaan soient voués à l’interdit,
c'est-à-dire que tous les habitants soient tués ainsi que les troupeaux et les
cheptels, et que tous les biens soient brûlés.

 

On constate que
les choses ne se passent pas très bien chez les Israélites. Ces versets
terminent le récit de la conquête. Il convient de noter que le début du
chapitre 1 expose des victoires décisives où les Israélites ont voué à
l’interdit nombre de peuples ennemis.

 

Puis, premier
signe de faiblesse probablement dû au manque de foi, Juda n’a pu déposséder les
habitants de la vallée parce que ces derniers avaient des chars de fer [Juges
1.19].

 

Suite à ce revers,
au lieu de s’affermir devant le Seigneur, le peuple s’est encore affaibli en
tombant dans les compromis. Ils ont laissé vivre les Yebousiens [Juges 1.21].
Ce choix devint la norme acceptable, de sorte que les tribus suivantes sont
tombées dans les mêmes désobéissances [Juges 1.27-33].

 

Le texte ne le dit
pas, mais il y eut sûrement un mouvement d’influence dans ce qui s’est passé.
Nous devons nous garder de nous laisser influencer par ceux qui n’obéissent pas
au Seigneur, par ceux qui font des compromis.

 

Au lieu de bâtir
sur les victoires du début, le peuple s’est laissé prendre dans sa propre
négligence. N’est-ce pas caractéristique de nos vies ? Quand tout va bien,
nous arrive-t-il de baisser la garde et de négliger les moyens de grâce ?

 

Le chrétien doit
constamment se rappeler que la norme de l’obéissance n’est pas donnée par
l’ensemble des chrétiens, ni par les chrétiens plus âgés, ni par les pasteurs,
mais par Jésus-Christ lui-même. C’est dans ses traces que nous devons marcher
[1 Pierre 2.21], lui qui a été parfaitement obéissant à son Père.

 

Seigneur Dieu,
merci pour ces exemples de l’Ancien Testament qui nous servent d’avertissements
[1 Corinthiens 10.6, 11]. Donne-nous de suivre les pistes droites [Hébreux 12.13],
celles de Jésus, afin que nos vies te glorifient. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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