MÉDITATION DU 24 OCTOBRE 2022
24 OCTOBRE 2022
Lecture : Juges 1.17-20
La conquête du
pays promis se poursuit. Les Israélites en question vouèrent à l’interdit la
ville de Tsephath. Ce traitement sévère consistait à appliquer une malédiction
totale en tuant tous les habitants, les troupeaux et cheptels, et les biens
leur appartenant [Deutéronome 13.13-17]. Les Israélites qui tentaient de
conserver des biens voués à l’interdit recevaient la même condamnation [Josué
6.18 ; 7.11-12]. Encore une fois, le jugement dernier est anticipé.
Le projet de conquête
se heurte cette fois à un premier revers. Les habitants de la vallée en
question n’ont pu être dépossédés. La raison étonne. C’est parce que les
ennemis avaient des chars de fer. Comment cette donnée peut-elle cohabiter avec
l’affirmation que l’Éternel était avec eux [Juges 1.19] ?
Premièrement, les
événements sous l’ancienne alliance ne présentent jamais une réalité complète
et définitive. Ce sont des préfigurations et des ombres qui annonçaient les réalisations
de Jésus-Christ qui allait établir son royaume bien des siècles plus tard. C’est
le propre des préfigurations et des ombres de ne pas accomplir ce qu’elles
annoncent, le but étant de pointer vers Jésus-Christ. Les hommes pécheurs n’étaient
pas qualifiés pour accomplir les promesses de l’alliance.
Deuxièmement, l’assurance
de la présence du Seigneur est une promesse alliancielle [Genèse 28.15 ; 31.3
; etc.]. Cette promesse connaîtra un développement majeur dans l’Église [Matthieu
28.20] pour atteindre un niveau supérieur lors de notre mort [Luc 23.43] et
connaîtra son apogée lorsque nous serons glorifiés [Jean 14.2-3 ; 1
Thessaloniciens 4.17 ; Apocalypse 3.21].
Troisièmement, le
Seigneur ne nous donne pas toujours des victoires immédiates. Il nous forme
patiemment. Notre péché nous conduit à connaître des chutes et des défaites que
le Seigneur permet qui sont fort heureusement temporaires. Plusieurs
théologiens expliquent la défaite contre les habitants de la vallée par un
manque de foi. Daniel Arnold affirme que c’est la seule explication
envisageable. C'est-à-dire que les Israélites n’auraient pas osé s’en prendre à
ces habitants en voyant l’armement dont ils disposaient.
Le v. 20 rappelle le
don de la ville d’Hébron, déjà mentionnée au v. 10, à Caleb. Nous avions vu que
Josué et Caleb furent les deux seuls adultes Israélites à avoir vécu en Égypte
et en Canaan en raison de leur fidélité au Seigneur. Ils ont cru en la promesse
que le Seigneur allait donner le pays promis à son peuple.
Josué était mort
au moment des conquêtes en question. Caleb demeura un phare, une référence pour
le peuple de l’alliance. Le peuple devait le prendre comme modèle pour
poursuivre les conquêtes à travers tout le pays.
Ceci nous rappelle
l’accomplissement qui veut que Jésus-Christ, le Fidèle [Apocalypse 1.5], a
reconquis toute la création et la dépossède des mains des réprouvés pour la
renouveler complètement afin de la donner à son peuple, les élus.
Bon Père céleste,
quel glorieux plan tu déploies dans le temps. Nous te louons parce que tu es le
Maître souverain sur toute la création. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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