MÉDITATION DU 12 SEPTEMBRE 2022
12 SEPTEMBRE 2022
Lecture : 2 Pierre
3.8-9
Ce verset est
souvent sollicité par ceux qui croient que les six jours de la création seraient
six longues périodes. Le texte ne dit pas cela. Pierre cite le psaume 90, le
verset 4. Ce psaume enseigne la brièveté de l’homme en comparaison à l’éternité
de Dieu. Notre Seigneur est intemporel, il est hors du temps. Pour lui, que ce
soit une journée, une veille de la nuit ou mille ans, c’est la même chose à ses
yeux.
Le but de Pierre
est de démontrer que le mépris des moqueurs n’est pas fondé. Ce n’est pas parce
que la promesse du retour de Jésus-Christ n’est pas encore réalisée qu’elle doive
être remise en question. Dieu n’a pas révélé le moment [Matthieu 24.36-39] et
nous ne devons pas nous fier à notre appréciation du temps. Même entre les
humains, le temps n’est pas apprécié de la même manière. Pour un enfant, un
mois est une éternité, alors que pour une personne âgée, c’est très court. Une
heure de punition pour un enfant est ressenti comme un siècle, alors qu’une
heure dans un parc d’amusement pour ce même enfant passe comme si c’était une
minute. Alors, imaginez pour le Dieu intemporel.
Les moqueurs que
Pierre dénonce méprisent la promesse de l’avènement de Jésus à partir de leur
appréciation du temps, ce qui est une erreur. Pierre nous enseigne que ce n’est
pas à partir de notre lecture du temps que nous devons voir les promesses mais
à partir de celle de Dieu.
Le même argument
vise aussi à encourager les chrétiens à persister dans leur espérance. Nous
devons recevoir les promesses dans la foi et l’humilité. La foi est la
confiance totale envers Dieu. Il a promis, il agira. C’est simple comme ça. L’humilité
doit nous amener à nous considérer comme inaptes à évaluer les choses, en
raison de nos limitations créationnelles,. Ce n’est pas parce que nous portons
des lunettes pour palier à la myopie que nous pouvons voir les étoiles
éloignées. Celui qui juge des choses qui le dépasse commence par poser un
jugement prétentieux sur lui-même.
Ceci nous ramène à
notre conversion. Se repentir inclut la reconnaissance que nous sommes des êtres
limités et que nous n’avons ni le droit, ni la compétence de remettre en
question ce que Dieu dit. Et se convertir inclut la reconnaissance que Dieu
sait tout, qu’il fait les choses parfaitement.
Père céleste, nous
confessons notre petitesse et nous nous inclinons devant ta sagesse, ta
souveraineté et ta fidélité. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur