MÉDITATION DU 7 SEPTEMBRE 2022
7 SEPTEMBRE 2022
Lecture : 2 Pierre
2.20-22
Ces versets sont
sollicités par ceux qui affirment que le salut peut se perdre. D’emblée, nous
nous tournons vers la réflexion d’Henri Blocher sur le verset 22 : « l'apostasie
des hommes en cause illustre le proverbe dont la version française serait “Chassez
le naturel, il revient au galop”. Les apostats prouvent par leur apostasie
qu'ils étaient restés des chiens et des cochons au cœur, malgré leur
transformation superficielle ».
L’hypocrisie des
faux enseignants se confirme lorsque, après avoir professé la foi chrétienne et
avoir montré une façade vertueuse, ces personnes retournent à leur vie antérieure
qu’ils prétendaient avoir quittée. Pierre ajoute qu’ils sont vaincus par leurs
souillures du passé et que leur condition est pire que la première.
Tous les chrétiens
chutent [Jacques 3.2], mais parce qu’ils sont chrétiens, le Seigneur les relève
[Romains 14.4]. Notre bon Berger ramène toujours sa brebis égarée.
Ceux qui ne
reviennent jamais sont ceux qui n’ont jamais été chrétiens. Ils peuvent avoir
fréquenté des milieux chrétiens, ils peuvent avoir adopté certaines pratiques
chrétiennes, mais le cœur n’a jamais été changé. Ils étaient des faux frères.
Pierre affirme que
la condition des apostats est pire que la première. Il semble que l’apôtre ait
eu en tête l’impossibilité pour ces personnes de se repentir, rejoignant l’auteur
de l’épître aux Hébreux [Hébreux 6.4-8 ; 10.26-31]. Celui qui a fréquenté les
milieux chrétiens et qui s’en détourne le fait par endurcissement. C’est en
connaissance de cause qu’il retourne en arrière.
Ces personnes s’étaient
pourtant engagées dans la voie de la justice. Elles avaient réformées, bien que
superficiellement, leur vie. Mais elles se sont détournées du saint
commandement. Le champ sémantique de commandement est trop large pour nous
permettre de trancher, mais il est évident qu’il se rattache à la volonté
morale de Dieu. Les apostats sont donc coupables d’avoir rejeté ce que le
Seigneur leur demandait. C’est un rejet de la souveraineté de Dieu.
Après avoir
comparé ces individus à des animaux sans raison [v. 12], Pierre pousse la
comparaison aux animaux considérés comme les plus impurs, soit le chien et le
porc.
Père céleste,
donne-nous de rejeter constamment les souillures du monde et garde-nous de
toute tentation. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
Chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/channel/UCrO25AbIgFO-RFzdpicwQGA
Site internet :
Page Facebook :
https://www.facebook.com/ERBDRVILLE
Daniel Durand, pasteur