MÉDITATION DU 17 AOÛT 2022

17 AOÛT 2022

Lecture : 2 Pierre
1.4

Pierre dirige nos
pensées vers les promesses de Dieu. L’ancienne alliance comportait des
promesses terrestres alors que la nouvelle a de meilleures promesses [Hébreux
8.6]. Pierre, qui est passé du judaïse au christianisme, avait certainement
cette idée en tête, c’est-à-dire la supériorité des promesses de la nouvelle
alliance par rapport aux ombres de celles de l’ancienne.

Il précise que ces
promesses nous ont été accordées comme cadeau. Sous l’ancienne alliance,
l’octroi des promesses dépendait de l’obéissance des individus [Deutéronome 28]
alors que sous la nouvelle, elles reposent sur l’obéissance du Christ. Par
conséquent, non seulement les promesses de la nouvelle alliance sont meilleures
en qualité mais elles ont certaines parce que l’obéissance du Fils a été
reconnue par le Père en ressuscitant Jésus.

Au cœur de ces
promesses, il y a notre transformation à l’image du Fils, notre participation à
la nature divine. Attention ! Nous ne serons jamais Dieu. Pour l’éternité, nous
demeurerons des créatures sauvées par grâce et dépendantes du Dieu souverain et
en adoration devant Celui qui, seul, est le Très-Haut au siècle des siècles.
Mais sur le plan moral, nous serons parfaitement conformes aux exigences de
Dieu.

Ces promesses,
dont les croyants sous l’ancienne alliance n’ont vu que les ombres, sont
pleinement réalisées en Jésus-Christ. Cependant, cette réalisation se déploie
dans le temps jusque dans l’éternité future. Ainsi, le royaume de Dieu est déjà
inauguré [Matthieu 12.28] et connaîtra son apogée lors du retour de Jésus [1
Corinthiens 15.24].

De même, notre
transformation à l’image de Jésus-Christ est déjà commencée [2 Corinthiens 3.18],
mais lorsque Jésus reviendra, nous serons totalement transformés [1 Corinthiens
15.52].

Bref, nous vivons
cette tension entre le déjà-là et le pas-encore.

Présentement, nous
avons toujours notre nature pécheresse. Nous ne sommes pas glorifiés. Si nous
avons été délivrés de la puissance du péché, nous ne sommes pas encore libérés
de la présence du péché.

C’est pourquoi l’apôtre
exhorte à fuir la corruption de ce monde. Notez que le monde ne nous fait pas
pécher. C’est notre convoitise qui en est la cause [Jacques 1.13-15]. L’exhortation
nous montre que les dons de Dieu, la transformation que le Seigneur opère dans
nos vies, ne nous dispensent pas de notre besoin de fuir la corruption. Nous
devons fuir.

Ça implique que nous
devons reconnaître notre vulnérabilité face au péché. Ceux qui se croient
debout tombent inévitablement [1 Corinthiens 10.12] puisque l’orgueil précède
la chute [Proverbes 16.18]. Fuir implique également que nous devons éviter
toute occasion où nous serions tentés.

Bon Père céleste,
merci de nous accorder les plus belles promesses en Jésus-Christ. Merci de nous
transformer patiemment et de nous rendre à l’image parfaite de ton Fils. Amen !

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

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