MÉDITATION DU 22 JUILLET 2022

22 JUILLET 2022

 

Lecture : 1 Pierre
3.7

 

Les consignes
enseignées aux épouses [1 Pierre 3.1-6] trouvent leur parallèle dans les
exigences exprimées aux époux. Contrairement à ce qu’il avait fait précédemment
en présentant la situation d’une femme mariée à un non croyant [1 Pierre 3.1],
Pierre n’aborde pas la situation symétrique, à savoir un homme dont l’épouse
serait incroyante. La raison est que cette situation n’entraînait pas du tout
les mêmes difficultés pour le mari croyant. En effet, l’homme jouissait d’une
autorité reconnue socialement et légalement. L’épouse non croyante ne pouvait
rien imposer au mari croyant.

 

Si l’épouse doit
être soumise à son époux, ça ne signifie pas que l’époux n’a pas à être soumis.
Il doit être soumis et obéir à ce que le Seigneur lui demande pour sa femme.
Son autorité n’est pas là pour qu’il en bénéficie. Il ne doit utiliser ses
responsabilités pour servir ses propres intérêts. Il s’agit d’une charge dont
l’épouse doit être la bénéficiaire et non la victime. Autrement dit, l’autorité
du mari sur son épouse doit être exercée de telle façon que ce soit une
bénédiction pour elle et que ça contribue à sa croissance spirituelle.

 

Le mot traduit par
« rapport » est fait de deux racines dont le sens est « la vie
de maison avec ». C'est-à-dire que l’homme doit favoriser une vie
familiale saine et sainte avec son épouse.

 

Les hommes doivent
considérer, dans leur rôle, que les femmes sont des êtres plus faibles, ce qui
indique que les hommes sont aussi faibles, mais moins que leurs épouses.
Lorsque j’ai eu à aider des couples en difficulté, une des erreurs couramment
rencontrées est que le mari s’attend à ce que son épouse pense comme un homme,
et l’épouse s’attend à ce que son mari pense comme une femme.

 

La complémentarité
demande que les choses soient vues autrement. Le Seigneur donne à l’un et à
l’autre de penser différemment. La faiblesse de la femme exige que son mari la
traite avec tendresse et douceur. À commencer par des paroles rassurantes en
toutes circonstances.

 

Les maris doivent
aussi considérer leur épouse croyante comme cohéritière de la grâce de la vie. Les
chrétiennes sont autant héritières du salut que les chrétiens. Les maris
doivent donc veiller à la sanctification de leurs épouses [Éphésiens 5.25-27].

 

Pierre affirme que
la non considération de ces vérités ferait obstacle à la prière, probablement
la vie de prière du couple. Si le mari ne considère pas son épouse comme cohéritière
de la grâce de la vie, il lui sera très difficile de prier avec elle. Quelle
joie de prier avec son épouse en sachant qu’elle est, comme nous, une enfant de
Dieu avec tous les privilèges des héritiers de l’alliance de grâce.

 

Père céleste, je
veux d’abord te remercier pour mon épouse, pour sa consécration et son soutien
constant. Donne à chacun de nous, les maris, de bien traiter nos épouses, de
les voir comme des brebis qui te sont chères et que tu nous confies. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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