MÉDITATION DU 10 JUILLET 2022
10 JUILLET 2022
Lecture : 1 Pierre
2.1-3
Après avoir
mentionné ce que la régénération permet de vivre, soit l’amour fraternel [1
Pierre 1.22], Pierre traite maintenant de ce que la régénération permet de
rejeter. La vie nouvelle n’est possible que dans une nouvelle manière de vivre.
L’utilisation d’un
participe crée un lien de développement avec la régénération. En 1 Pierre 1.23,
nous avons “ayant été régénérés”, et maintenant, “rejetant toute méchanceté”.
Le verbe principal de ce dernier participe est “désirez”, un impératif. Ceci
nous montre que le chrétien, au lieu de se laisser aller à toute sorte de
méchancetés, doit plutôt se tourner vers le lait non frelaté, non contaminé de
la Parole de Dieu.
Ces versets nous
montrent que si nous tombons dans la méchanceté, c’est que nous avons délaissé
la Parole de Dieu. Même si nous la lisons, même si nous l’étudions, même si
nous l’entendons à l’Église, si nous agissons avec méchanceté, nos désirs se
portent sur nous-mêmes et non sur la Parole de Dieu. Autrement dit, il ne peut
y avoir de réel désir de se nourrir de la Parole de Dieu sans une vie
vertueuse.
Si la Parole de
Dieu est comparée au lait, le chrétien est comparé au bébé nouveau-né. Et l’image
est riche.
Le nouveau-né ne
discute pas sur le lait de sa mère. Il le boit.
Quand le
nouveau-né prend le lait de sa maman, il y trouve plus qu’une simple
nourriture. C’est l’affection de sa mère qui est vécue. C’est la relation avec
sa mère qui se développe. Ainsi devrait être nos temps de méditation dans la
sainte Parole.
Le nouveau-né ne
fait pas que prendre du lait de sa Mère. Il ne prend QUE du lait de sa mère. Il
ne cherche pas ailleurs d’autre nourriture. Il est pleinement satisfait du
riche lait de sa mère. Combien cette vérité doit nous encourager à ne pas
chercher notre nourriture ailleurs que dans la Parole de Dieu.
Nous pouvons mieux
comprendre pourquoi Pierre lie la croissance chrétienne à la “désaltération”
par la Parole de Dieu.
Le verset 3 ne
remet pas en question le salut des destinataires. Le “si” peut aussi se
traduire par “puisque”. L’image du nouveau-né s’alimentant de la Parole de Dieu
se poursuit. Pierre utilise le verbe goûter. C’est le même verbe qui est
utilisé dans la description des noces de Cana [Jean 2.9]. Le sens du verbe est “apprécier
la saveur”, “jouir du mets”.
Lorsque nous
lisons les Écritures, nous ne devons pas avaler “tout rond”. Nous devons
déguster, c'est-à-dire goûter pour en apprécier la qualité. Que ça puisse être
notre désir profond de grandir par la Parole de Dieu et de la goûter
pleinement.
Seigneur Dieu,
quelle richesse nous avons dans ta Parole, plus précieuse que l’or, que l’or
pur. Donne-nous d’en découvrir toutes les saveurs. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur