MÉDITATION DU 25 JUIN 2022

MÉDITATION
DU 25 JUIN 2022

 

Lecture : 1 Pierre
1.7-9

 

Pierre a parlé de
l’allégresse du croyant face à l’héritage qui l’attend. Cette allégresse est
liée au retour de Jésus-Christ. Notre foi éprouvée est plus qu’une simple
croissance personnelle. Il s’agit d’une relation intime avec Jésus-Christ qui se
développe, s’intensifie et dans laquelle notre confiance est grandissante.
Pierre présente la foi du chrétien comme plus précieuse que l’or périssable. Jadis,
en orfèvrerie, on passait l’or au feu afin d’en éliminer toutes les impuretés.
On éprouvait ainsi l’or.

 

La purification de
notre foi par les épreuves ne consiste pas seulement à acquérir une théologie
plus conforme aux Écritures, bien que cet aspect soit important. La
purification de notre foi vise aussi et surtout à faire davantage confiance [même
mot grec que foi] au Seigneur en toutes circonstances. Elle affermit les pas de
notre persévérance.

 

Cette purification
s’inscrit dans la préparation du chrétien à la rencontre du Seigneur [1 Jean 3.1-3].
Comme l’Épouse qui se prépare à la rencontre de son Époux. Elle veut se faire la
plus belle à ses yeux.

 

Pierre ajoute que
déjà nous aimons Jésus-Christ même si nous ne l’avons pas vu. Cette vérité est
une folie pour les non chrétiens. Comment pouvons-nous aimer quelqu’un que nous
n’avons jamais vu ? Et pourtant, c’est ce que vivent les parents qui
attendent un enfant. Ils ont hâte de le voir naître. Ils lui préparent une
chambre et prennent toutes les dispositions afin que sa venue dans le monde
soit des plus favorables. Ils accumulent des vêtements, des accessoires pour sa
toilette, d’autres accessoires pour le nourrir. Ils vont s’informer de tout ce
qui est pertinent pour être des plus prêts lorsque l’enfant naîtra. Ils l’aiment
sans l’avoir vu.

 

C’est ainsi que
nous devons nous préparer à la rencontre de notre Sauveur. Nous cherchons à le
connaître le plus possible par les Écritures. Nous cherchons à lui faire
confiance de plus en plus. Parce que, même si nous ne le voyons pas, il est là,
toujours là près de nous.

 

Pierre a su se
mettre dans la peau des destinataires de sa lettre. Lui, il avait vu Jésus-Christ
avant et après la résurrection. Il l’a donc vu dans son corps glorifié. Mais il
savait très bien que la très grande majorité des chrétiens, même en son temps,
n’avaient jamais vu le Seigneur Jésus-Christ. Ils croyaient en lui sans l’avoir
vu. Et c’est aussi ça la foi.

 

Pierre précise justement
que le but de notre foi est notre salut. Celle-ci regarde aux choses promises [Hébreux
11.1]. L’horizon devant les chrétiens est glorieux et c’est ce qui leur procure
cette joie indicible.

 

Frères et sœurs, c’est
dans la plus haute considération de ce glorieux moment où nous irons à la
rencontre de notre Seigneur Jésus-Christ que nous trouverons l’encouragement
et la force de poursuivre la route. Nous sommes comme celui qui traverse un
désert, sous le soleil brûlant des épreuves, et qui, épuisé, se souvient que
quelques pas le conduisent à un oasis. Malgré son épuisement, il poursuit la
route.

 

Rappelons-nous que
bientôt, très bientôt, nous irons voir notre Roi, notre Époux, notre Sauveur et
Seigneur.

 

Père éternel,
merci de l’espérance que tu nous donnes. Puissions-nous dépendre de toi à
chacun de nos pas. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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