MÉDITATION DU 20 JUIN 2022
MÉDITATION
DU 20 JUIN 2022
Lecture : 1 Pierre
1.1
Nous débutons dans
cette méditation une série portant sur la première épître de Pierre, l’apôtre
bien connu. Comme toutes les épîtres, celle-ci commence par des salutations.
Dans toutes les sociétés, il y a des salutations d’usage. En français, il y a
le bonjour par lequel nous souhaitons une bonne journée. Mais nos salutations
ne sont pas toujours bien senties. On tombe dans les automatismes, les formules
de politesse. Comme lorsque quelqu’un nous demande comment ça va, on répond très
souvent superficiellement que ça va bien. Même lorsque ça va mal.
Les salutations
qui introduisent les épîtres ne souffrent pas de superficialité. Elles sont l’expression
de la prière de l’auteur pour les destinataires.
Tout comme Paul le
fait la plupart du temps, Pierre se présente comme apôtre de Jésus-Christ. Il
veut que son épître soit considérée comme venant d’un envoyé de Jésus-Christ,
ce que signifie le mot apôtre. Ceci dit, les apôtres étaient des envoyés bien
spéciaux.
Pour être apôtre,
il fallait 1. avoir été désigné directement par Jésus-Christ et non par un
processus ecclésiastique [Actes 1.2, 24], 2. avoir vu le Christ ressuscité [Actes
1.22], 3. voir son ministère confirmé par des signes et des prodiges [2
Corinthiens 12.12]. Le ministère apostolique comportait plusieurs facettes dont
celle d’établir la saine doctrine [Éphésiens 2.20 ; 2 Timothée 2.2].
Pierre voulait donc que les lecteurs reçoivent la lettre non pas comme venant d’un
simple homme mais comme venant d’un auteur autorisé et envoyé par Dieu.
L’épître est
adressée aux élus des régions mentionnées : le Pont, la Galatie, la Cappadoce,
l’Asie mineure et la Bithynie. Le territoire est immense, ce que vous pouvez
constatez sur une carte dans votre Bible ou sur le lien suivant : http://crossmarks.com/1peter/1petmap.gif.
Pierre écrit aux
élus de la dispersion. Le terme dispersion servait surtout à désigner les Juifs
qui vivaient à l’extérieur de la Palestine. Douglas Moo, un des théologiens contemporains
les plus considérés, affirment que l’expression doit être comprise comme
désignant « les chrétiens qui vivaient sur cette terre, loin de leur
véritable patrie céleste ». [L’épître de Jacques, p. 21].
En utilisant cette
expression, Pierre ne fait pas simplement une comparaison entre le séjour des
Juifs en dehors de la Palestine et la situation des chrétiens loin de la patrie
céleste. Il s’agit plutôt d’une affirmation selon laquelle la situation des
Juifs préfigurait celle des chrétiens [cf. Hébreux 11.8-10, 13-16].
Frères et sœurs.
Nous sommes dans la dispersion, c'est-à-dire que le Seigneur place ses enfants
partout sur la planète au sein des païens. Il le veut ainsi pour que nous
puissions faire connaître son glorieux évangile aux perdus. Cette situation
nous rappelle que nous ne sommes pas chez nous ici-bas. Notre cité est dans les
cieux [Philippiens 3.20].
Ce début d’épître
nous dit ceci. D’abord, sachons-nous salués puisque les Écritures s’adressent
aussi à nous. Cette épître parle aussi pour nous, pour notre encouragement,
notre édification.
De plus,
rappelons-nous que nous sommes des résidents étrangers et temporaires sur cette
terre [1 Pierre 2.11]. Nous avons une glorieuse espérance dans les cieux.
Père éternel, nous
te louons pour l’espérance qui nous habite. Nous savons que nous sommes
attendus dans la patrie céleste et ça nous encourage à persévérer dans tes
voies. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur