MÉDITATION DU 18 AVRIL 2022
MÉDITATION
DU 18 AVRIL 2022
Lecture :
Éphésiens 1.13-14
L’ordre dans
lequel Paul présente l’expérience de conversion est important. Celui que Dieu
sauve doit d’abord entendre l’évangile. Pour croire, il faut bien entendre,
sinon on ne saurait pas quoi croire ni en qui croire. Et ce n’est qu’après
avoir cru que nous avons été scellés du St-Esprit. Personnellement, je crois
que ce sceau constitue l’habitation du St-Esprit.
Nous ne devrions
pas conclure de ces versets que ce n’est qu’à ce moment-là que le St-Esprit
commence à œuvrer dans celui qui se convertit. Puisque l’homme naturel ne peut
recevoir les choses de l’Esprit [1 Corinthiens 2.14], il faut que ce soit par l’Esprit
de Dieu que l’homme peut dire que Jésus est Seigneur [1 Corinthiens 12.3]. Nous
devons comprendre que le St-Esprit œuvre dans le cœur de celui que Dieu sauve
et, lorsque la personne croit, le St-Esprit vient habiter en lui, ce qui
constitue le gage de l’héritage du chrétien. C’est comme un homme qui
travaillerait sur une maison avant de l’habiter.
L’image du sceau
du St-Esprit est très forte. À l’époque, les rois cachetaient les enveloppes
avec un sceau, c'est-à-dire qu’on trempait un cachet royal sur de la cire
chaude et qu’on appliquait ensuite sur l’ouverture de l’enveloppe de telle
sorte que quiconque l’aurait ouverte aurait brisé le sceau. Un sceau attestait l’origine
royale de la lettre ainsi que son authenticité. Nous, chrétiens, avons été
scellés du St-Esprit, et ceci atteste que notre salut est d’origine divine et authentique.
Mais il y a plus.
Ce sceau sert aussi de gage de notre héritage. Un gage était un montant d'argent
versé par le client au moment de la conclusion d'un contrat. Il garantissait
ainsi son engagement relié au contrat. Et si le client ne remplissait
pas son engagement, le commerçant gardait pour lui le gage.
Le St-Esprit nous
est donné comme gage de notre héritage. C’est donc que si Dieu changeait d’idée,
nous conserverions le St-Esprit. Aussi bien dire que Dieu ne changera jamais d’idée.
Tout cela vise l’achèvement
de notre rédemption [cf. Romains 8.23]. Déjà nous sommes parfaitement sauvés,
mais pas encore complètement sauvés. C’est le principe du gage, des arrhes. Les
prochaines étapes, c'est-à-dire notre mort et notre résurrection, vont nous
rapprocher de la phase finale de notre salut qui est la glorification. Et c’est
là que nous recevrons le tout de notre héritage.
Paul nous parle de
l’Esprit duquel nous sommes scellés et qui nous est donné comme gage pour nous
encourager à persévérer. Notre condition actuelle n’est pas finale et elle ne
constitue pas le tout de notre salut. Il s’agit plutôt d’une petite partie. Paul
veut que nous sachions que notre horizon est glorieux.
Bon Père céleste, merci
pour ce si grand salut en Jésus-Christ. Merci pour ton Esprit, pour tous ses
bienfaits dans nos vies. Amen !
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Daniel Durand, pasteur