MÉDITATION DU 11 JANVIER 2022

MÉDITATION
DU 11 JANVIER 2022

Lecture :
Deutéronome 23.20-26

* Veuillez noter que la
numérotation de ces versets diffère d’une version à l’autre.

Le Deutéronome
nous a habitués à des séries de consignes qui n’ont pas de liens directs les
unes avec les autres.

La première
consigne du texte interdit les prêts à intérêts envers les frères, ce dont ne
bénéficiait pas l’étranger. Cette interdiction soulève une question. À l’époque,
l’économie n’était pas du tout structurée comme celle dans laquelle nous
sommes. Il n’y avait pas d’inflation. Celui qui prêtait à son frère recevait,
lors du remboursement, le même montant, et ce montant constituait la même
valeur.

De nos jours, si
quelqu’un prête 1000$ à son frère, et que le remboursement se fait 5 ans plus
tard, le 1000$ n’aura plus la même valeur en raison de l’inflation. Est-ce que
le remboursement doit être du même montant ou de la même valeur en tenant
compte de l’inflation ? J’ai tendance à penser que le remboursement doit
refléter l’inflation et qu’il nous faut distinguer les intérêts de l’indexation.

Le point était que
celui qui empruntait devait le faire par besoin [Exode 22.24 ; Deutéronome
15.8]. Il arrivait que quelqu’un subisse une épreuve hors de son contrôle qui l’appauvrissait,
comme un incendie dans les champs de maïs ou une maladie qui empêchait l’homme
de travailler durant une certaine période. Cet homme avait besoin d’aide et
celui qui prêtait ne devait pas appauvrir davantage le malheureux par des intérêts.

La deuxième
consigne concerne les vœux. Quelle différence entre un vœu et un serment ?
Un vœu, tout comme un serment, est une promesse solennelle. Les deux
sont régis par la loi de Dieu. Samuel Waldron affirme que la différence entre
les deux est qu’un vœu est une promesse solennelle faite au Seigneur. Un
serment est une promesse solennelle faite devant le Seigneur mais à des hommes.

Faire un vœu et ne
pas le respecter est un péché. Alors que ne pas faire de vœu n’est pas un
péché. Un vœu est un engagement envers le Seigneur et il est important de bien
réfléchir avant de le prononcer. Nous sommes liés par ce qui sort de nos lèvres
[Deutéronome 23.24].

La troisième
consigne concerne le privilège d’un voyageur de se nourrir dans les champs qui
ne lui appartiennent pas. Cependant, il ne devait pas abuser de ce privilège.
Il pouvait en manger mais devait s’abstenir d’en apporter avec lui pour les
manger plus tard. Ceci nous montre que la propriété privée n’est pas absolue
tout en étant bien établie.

Pourquoi présenter
des consignes qui n’ont pas de lien direct les unes envers les autres ? Ceci
nous montre que la vie avec le Seigneur concerne tous les aspects de nos vies.
Il n’y a aucune sphère de nos vies qui ne concerne pas Dieu. Et la loi de Dieu
s’intéresse à toute notre vie et pas seulement à quelques aspects.

Soyons obéissants
en toute chose, en toute circonstance.

Père céleste, nous
te louons de veiller sur nous et de régir tous les aspects de nos vies. Tu es
vraiment le Seigneur de tout. Amen !