MÉDITATION DU 3 JANVIER 2022
MÉDITATION
DU 3 JANVIER 2022
Lecture : Psaume 17.
Dans ce psaume, David expose son
innocence. Ses paroles sont justes, sans ruse [v. 1]. Il est droit [v. 2], et
prêt à être passé en examen [v. 3]. Il se garde des sentiers des violents [v.
4], préférant les voies de Dieu dans lesquelles il ne chancelle pas [v. 5].
Comment peut-on lire ceci sans
être surpris ? Est-ce que David serait son propre juge ? Comment se
fait-il qu’il ne dise rien de son péché dans ce psaume ? Avouons-le, si
nous entendions un frère ou une sœur affirmer les mêmes choses sur lui-même,
nous serions choqués. Voici quelques éléments de réponse.
Premièrement, c’est le verdict de
Dieu puisque David était inspiré. David ne s’attribue pas ces vertus. Il est
très conscient que c’est en raison de l’œuvre du Seigneur qu’il a ces vertus
[Psaume 51.4, 9]. Cette purification du croyant découle de la grâce de Dieu [1
Jean 1.9]. Ainsi fut présenté Noé. C’est parce que Dieu lui avait fait grâce
qu’il était juste et intègre [Genèse 6.8-9].
Deuxièmement, David s’est humilié
plusieurs fois [psaumes 6, 32, 38, 51, 143]. Cet homme de Dieu a lui-même écrit
un psaume qui immortalise son péché [Psaume 51.2]. Ce n’est donc pas un homme
qui dissimule ses fautes.
Troisièmement, ma pensée est que
derrière ces paroles décrivant David, celles-ci décrivent d’abord le Christ.
Comme nous l’avions vu hier au psaume 16.10 où ce qui est dit sur David décrit
en fait ce qui allait arriver au Christ [Actes 2.31]. Lorsque nous relisons les
versets 1 à 5, nous reconnaissons les perfections du Christ.
Aux versets 6 à 8, David demande
la protection au Seigneur en raison des menaces des ennemis. Ceci nous donne
une très grande leçon, frères et sœurs.
Nous ne pouvons désirer la protection
sans aspirer à la sanctification. Celui qui vit dans le péché se détruit
lui-même. Comment pourrait-il demander la protection alors que lui-même
contribue à sa destruction ? David s’est d’abord assuré qu’il marchait
droit avec le Seigneur avant de lui demander sa protection.
Lors de la traversée du désert, le
Seigneur dirigeait son peuple par une colonne de nuée de jour et une colonne de
feu la nuit [Exode 13.21]. La direction du Seigneur ne visait pas seulement à
faire passer son peuple du point A au point B. Il le protégeait par sa
direction [Exode 13.17-18]. Comprenons bien ceci, frères et sœurs. Nous avons
droit à la protection du Seigneur que dans la mesure où nous suivons sa
direction. Ça va de soi dans l’image du berger et de la brebis. Si nous nous
égarons, le Seigneur nous ramènera. Mais il se peut que nous nous blessions sur
la route.
Alors, avant de prier pour notre
protection, demandons au Seigneur de nous donner la consécration, d’incliner
notre cœur dans la recherche de la sanctification.
David avait ainsi une double
assurance. La première est que ses opposants feront face à Dieu [v. 7, 13-14].
Ils s’en prennent aux croyants, c’est Dieu qui s’en chargera. La deuxième
assurance de David, c’est son avenir en présence de Dieu [v. 15]. C’est là
toute l’espérance du chrétien. Nous pouvons vivre bien des épreuves et des
injustices. Notre espérance n’est pas dans ce monde-ci mais dans la présence
éternelle devant Dieu, notre bon Père céleste.
Seigneur Dieu. Merci pour ton
œuvre de consécration, de sanctification dans la vie de tous tes enfants. Merci
pour ta patience. Tu nous fais grandir et tu sais doser les épreuves pour cette
œuvre.
Je te prie pour tous mes frères et
sœurs et te demande de les garder, de veiller sur leur corps comme sur leur âme.
Bénis-les, remplis-les de ta présence rassurante.
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville