MÉDITATION DU 24 NOVEMBRE 2021

MÉDITATION DU 24 NOVEMBRE 2021 

 

Lecture : Deutéronome 14.22-29 

 

Le sujet de la dîme revient. La dîme signifie le dixième. Le Seigneur demandait dans sa loi que l’Israélite lui remettre le dixième de tous ses revenus. Le principe d’offrande demeure sous la nouvelle alliance. Cependant, le Seigneur ne dicte pas un pourcentage mais demande une disposition du cœur généreuse et joyeuse. Les offrandes sont un élément par lequel la consécration du chrétien s’exprime. 

 

La loi prévoyait les situations où les gens demeuraient trop loin pour apporter à Jérusalem le dixième de leurs récoltes ou du bétail. Alors, ils pouvaient échanger ces biens contre de l’argent qu’ils apporteraient à Jérusalem. Et rendues là, les personnes prenaient cet argent pour acheter des produits du sol et des animaux pour manger et festoyer dans la ville sainte. Nous voyons ici que, dans sa loi, le Seigneur avait des considérations pratiques adaptées aux situations. 

 

Les Israélites devaient recevoir les Lévites à leur table, c’est-à-dire les serviteurs du temple. Mais aussi, l’immigrant, l’orphelin et la veuve, qui résidaient avec eux [Deutéronome 14.29]. Nous devons considérer que ces choses se passaient au sein du peuple de l’alliance. Les Israélites n’avaient pas à veiller sur les gens au sein des autres nations. Pour nous, l’application est donc en priorité au sein de l’Église. 

 

Nous devons faire bon accueil à ceux qui sont plus faibles, aux démunis, aux plus souffrants, nous rappelant que Jésus-Christ nous a fait bon accueil, nous qui étions tous des nécessiteux. 

 

Nous ne pouvons nous réjouir en Dieu sans réserver un accueil chaleureux aux plus faibles. Et l’accueil ici ne consiste pas seulement à les laisser entrer mais à en prendre soin, à veiller sur eux. Je ne peux me réjouir de la providence de Dieu dans ma vie si l’estomac de mon frère ou de ma sœur est vide. 

 

Cette loi nous place devant une réalité. Il y a des nécessiteux parmi nous et il y a des personnes bien nanties. Et le Seigneur veut cela pour « forcer » l’entraide et la solidarité. Le Seigneur promet de pourvoir aux besoins de tous ses enfants, mais il se garde le privilège de décider des moyens. Et l’un d’eux est la bienfaisance, le partage. 

 

Père céleste, nous voulons nous rappeler que nous étions totalement sans ressources spirituelles, sans force, et tu nous a sauvés. Ta générosité est sans borne. Donne-nous d’être sensibles aux besoins de nos frères et sœurs. Amen ! 

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville


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