MÉDITATION DU 7 AOÛT 2021
MÉDITATION DU 7 AOÛT 2021
Lecture : Marc 14.61-65
Jusque-là, le procès semble piétiner et on sent l’exaspération du souverain sacrificateur [Marc 14.60]. Mais maintenant, les dirigeants voient une possibilité de dénouement.
Le souverain sacrificateur pose une question à Jésus sur sa nature et son identité : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu Béni ? » [Marc 14.61]. Jésus répond par l’affirmative. Mais Jésus en rajoute en reprenant la prophétie de Daniel 7.13-14 pour se l’appliquer.
Le souverain sacrificateur a bien compris que Jésus se faisait Dieu et Juge sur toute la terre. C’est en déchirant ses vêtements qu’il signifie son indignation. Le souverain sacrificateur n’en peut plus. Il condamne le propos le jugeant de blasphème [Marc 14.64].
Voilà la réaction de l’homme qui rejette la vérité. Il croit au mensonge et prend le mensonge pour la vérité et la vérité pour mensonge. Il n’a pas défendu Dieu par sa réaction. Il a défendu sa propre pensée.
Le souverain sacrificateur a entraîné toutes les personnes présentes, c’est-à-dire les membres du Sanhédrin [Marc 14.64] qui ont aussi prononcé un verdict de condamnation à mort sur Jésus. Il ne restera qu’à faire approuver par les autorités romaines pour procéder.
Cette procédure comporte un vice majeur. Selon la loi, lorsque les accusations des témoins étaient irrecevables comme ce fut le cas [Marc 14.55-56], le procès se terminait sur le champ et l’accusé était acquitté. Même que les membres du Sanhédrin qui officiaient comme juges n’avaient pas le droit de procéder à un contre-interrogatoire de l’inculpé.
Le Sanhédrin a bafoué toutes les règles, autant la loi de Dieu que les règles juridiques visant à assurer des procès justes et équitables. Leur cœur est dévoilé.
La participation de Jésus est impressionnante. C’est lui qui fournira aux juges ce qui les amènera à le condamner, c’est-à-dire son identification comme le Fils de l’homme et son règne éternel.
Tout ce qui se passe dans ce procès pue la corruption à plein nez. Mais le Seigneur trouve le moyen de faire son œuvre à travers ces abominations.
Père éternel, quel repos nous avons en toi. Tu diriges tout selon le bon plaisir de ta volonté [Éphésiens 1.]. Donne-nous de trouver notre paix en toi. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville