MÉDITATION DU 30 MAI 2021
MÉDITATION DU 30 MAI 2021
Lecture : Marc 8.14-21
Dans ce récit, Jésus reprend l’occasion de la multiplication des pains pour en faire une autre application. Il fait une mise en garde contre le levain des Pharisiens et le levain d’Hérode.
Bien que le levain n’illustre pas toujours le mal (Lévitique 7.13 ; 23.17), dans notre texte, il représente le mal parce qu’il est des Pharisiens ou d’Hérode.
Le levain sert d’illustration qui véhicule bien l’idée voulue. Le levain influence toute la pâte. Malgré sa quantité modeste, son impact est majeur. Ainsi en est-il du mal. Le tolérer c’est accepter son influence grandissante, que ce soit dans nos vies personnelles ou dans celle d’une Église.
Les disciples croyaient que Jésus leur parlait du pain physique. Jésus va leur reprocher non pas d’avoir oublié de se procurer du pain, mais de leur raisonnement. Celui-ci était coupable parce que les disciples étaient attachés aux choses de la terre. Ils ne comprenaient pas ce que Jésus cherchait à faire dans tous ses miracles : annoncer les réalités du royaume des cieux.
Jésus fait même un rapprochement entre l’attitude de ses disciples et celle des réprouvés en citant Ésaïe 6.10 ; 44.18. L’endurcissement guette aussi les chrétiens.
Alors que Jésus avait mis fin rapidement à la discussion avec les Pharisiens (Marc 8.12-13), avec ses disciples il prendra le temps nécessaire pour les faire grandir dans la connaissance de Dieu afin qu’ils ne demeurent pas dans leur endurcissement.
Jésus leur demande combien de paniers ils ont ramassé suite aux deux multiplications. Le but est de leur rappeler que Jésus est le grand pourvoyeur. Les disciples avaient oublié de prendre des pains avec eux, et il s’en inquiète alors qu’ils étaient en compagnie de celui qui avait eu compassion d’une grande foule et l’avait nourrie.
Frères et sœurs. Nos inquiétudes révèlent souvent notre endurcissement. Nous oublions qui est réellement celui qui nous a sauvés et qui habite en nous. « Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce ? » (Romains 8.22).
Bon Père céleste, merci pour la générosité constante avec laquelle tu nous traites. Nous reconnaissons que tout vient de ta bonne main. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville