MÉDITATION DU 21 MAI 2021
MÉDITATION DU 21 MAI 2021
Lecture : Marc 6.53-56
Ce récit contraste avec celui qui rapporte le passage de Jésus dans sa ville natale, alors que Jésus ne fit pas beaucoup de miracles en raison de l’incrédulité des gens (Matthieu 13.54-58).
À Génésareth, ce fut tout le contraire. Jésus fit beaucoup de miracles (Marc 6.56). Ces gens ont d’abord reconnu Jésus. Le verbe que Marc utilise indique une « connaissance exacte et profonde » (Daniel Arnold).
Les habitants du village sont enthousiastes. Non seulement Jésus avait fait beaucoup de miracles auparavant, mais ses disciples avaient sillonné la région pour faire connaître Jésus-Christ. Eux aussi avaient prêché la bonne nouvelle et guéri les malades (Marc 6.13).
Et le texte dit que ce sont tous ceux qui ont touché la frange du vêtement de Jésus-Christ qui furent guéris. De nos jours, certains disent avoir le don de guérison au même titre que les premiers disciples (Actes 5.16). Si c’était vrai, ceux qui auraient ce don de nos jours guériraient tous les malades qui se présentent devant eux, et non pas quelques-uns.
Les commentateurs ne s’entendent pas à savoir si l’enthousiasme des habitants venait d’un intérêt superficiel ou si c’était par soif spirituelle. Le parallèle avec Marc 5.27 où la femme souffrant d’une perte de sang fut aussi guérie en touchant le vêtement de Jésus milite pour la deuxième option.
Nous avons déjà mentionné que les miracles de Jésus ont un but pédagogique qui ont comme but de pointer nos regards et nos pensées vers notre résurrection finale. À ce moment-là, toutes nos maladies auront disparu.
Ceci nous montre que notre Dieu, qui nous a créés corps et âme, ne s’intéresse pas seulement qu’à notre âme. Il s’intéresse aussi à notre corps (1 Corinthiens 6.19). Et s’il nous laisse dans un moment de souffrance, c’est à la fois pour notre sanctification et pour le témoignage que nous portons aux autres.
Et bientôt, il reviendra et redonnera la vie à nos corps qui seront glorifiés et qui porteront l’image du céleste (1 Corinthiens 15.49).
Père éternel, nous te louons pour l’espérance vivante que nous avons en Jésus-Christ. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville