MÉDITATION DU 27 FÉVRIER 2025
Lecture : Apocalypse 3.4
Malgré la présence de membres de l’Église qui étaient mort, il y
avait des chrétiens qui étaient demeurés fermes dans leur foi.
Nous pouvons apprécier que ces chrétiens ne se soient pas laissés
influencer par les autres. Nous pouvons apprécier que ces chrétiens n’aient pas
pris les autres comme modèles.
Le vêtement blanc est symbole de la pureté. Ne pas souiller ses
vêtements ne signifie pas que les personnes étaient parfaitement pures. C’est
plutôt qu’elles n’ont pas suivi ceux qui se sont égarés.
L’image du vêtement blanc est très présente dans l’Apocalypse
mais son origine est bien plus ancienne. Le prophète Daniel annonce la venue du
Fils de l’homme en vêtement blanc [Daniel 7.9 ; cf. Matthieu 17.2 ; 28.3 ;
Actes 1.10].
La suite de la révélation biblique nous apprend que ceux que Dieu
sauve sont revêtus d’un vêtement blanc [Apocalypse 3.1]. Ce n’est pas que nous
avons été trouvés purs. C’est plutôt qu’il nous a été donné de revêtir la
justice parfaite de Jésus-Christ et que nous sommes purs en Lui.
Nous sommes revêtus [Galates 3.27]. Dans les temps bibliques, le
vêtement indiquait le statut ou l’identité. Notre vêtement nous rappelle que
notre statut est enfants de Dieu, notre identité est en Jésus-Christ.
La blancheur du vêtement rappelle la pureté des enfants de Dieu. Nous
sommes revêtus de la justice du Christ, et le Seigneur nous purifie
constamment. Et lorsque nous mourrons, nous n’aurons plus aucun péché. Notre
pureté sera totale.
Déjà, nous sommes appelés à marcher dans la sainteté, dans la
pureté. Et lorsque nous péchons, nous devons confesser au Seigneur qui, non
seulement, nous pardonne, mais, en plus, nous purifie de toute iniquité [1 Jean
1.9].
La marche dans la sainteté n’est possible que par le Parole de
Dieu. Elle doit être méditée [Psaume 1.2], reçue en Église [Galates 6.6], crue [Luc
8.15] et mise en pratique [Jacques 1.25].
Frères et sœurs, marchons selon l’identité que nous avons en Jésus-Christ.
Recherchons la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Confessons nos fautes à notre Dieu qui ne se lasse de pardonner aux pécheurs
repentant.
Père céleste, nous te louons pour Jésus-Christ, lui qui a vécu
dans la pureté la plus parfaite. Nous te remercions pour ce vêtement blanc,
symbole de la mise à notre compte de la justice de ton Fils. Donne-nous de
marcher humblement et fidèlement dans tes voies parfaites. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur