MÉDITATION DU 24 NOVEMBRE 2024
Lecture :
Philippiens 1.7-9
Paul aimait ses frères et sœurs. Non
pas d’une affection qui reposait sur des affinités de goûts ou d’activités mais
d’un amour profondément ancré en Jésus-Christ. C’est ainsi que nous devrions
tous nous voir entre chrétiens.
Frères et sœurs, nous sommes unis les
uns aux autres plus que nous ne pouvons l’imaginer. Et quand nous prenons
conscience que nous sommes tous des rachetés du Seigneur, que le Seigneur
habite dans chacun de nos frères et sœurs et qu’il les aime au point de s’être
livré pour chacun d’eux, nous ne pouvons faire autrement que nous aimer les uns
les autres et avoir une profonde affection pour chacun frère et chaque sœur.
Je suis toujours édifié de repenser au
fait que Paul était en prison lorsqu’il écrivit cette épître ainsi que celles
aux Colossiens, à Philémon et aux Éphésiens. Les prisons n’étaient pas les
confortables centres de détention de la plupart des pays occidentaux.
La raison est que Paul n’était jamais
centré sur ses souffrances, il ne revendiquait pas ses droits en prison, il ne
se plaignait pas. Au contraire, ses pensées étaient constamment tournées vers
ses frères et sœurs et vers les progrès de l’évangile.
J’ai la forte impression qu’un des
facteurs qui freinent le plus la progression de l’évangile n’est pas
l’opposition des non chrétiens ni les lois défavorables au christianisme, mais
les mauvaises priorités de plusieurs chrétiens.
Nous avons tous, moi le premier, à
réfléchir à nos priorités pour chercher d’abord le royaume et la justice du
Seigneur dans nos vies, dans l’ensemble de nos vies [Matthieu 6.33].
Le texte nous amène à réfléchir à
savoir si notre amour pour les frères et sœurs est bien tangible. Si j’ai
tendance à laisser les autres dans leur souffrance, à me désolidariser de leurs
épreuves, à ne pas considérer leurs besoins, j’ai à me repentir de mon égoïsme
et me tourner vers ces frères et sœurs.
Nous sommes placés ensemble, en Église,
et rappelons-nous que c’est à l’amour que nous aurons les uns pour les autres
que tous sauront que nous sommes les disciples du Seigneur [Jean 13.35].
Père céleste, notre amour a besoin
d’être de plus en plus réel, tangible. Pardonne notre égoïsme et donne-nous des
cœurs aimants pour nos frères et sœurs. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur