MÉDITATION DU 23 NOVEMBRE 2024

Lecture :
Philippiens 1.3-6

Paul rendait grâce au Seigneur à chaque
fois qu’il pensait aux frères et sœurs de l’Église de Philippes. Nous verrons
au chapitre 2 que Paul était conscient de certains problèmes dans cette Église
[Philippiens 2.21], mais Paul savait d’abord reconnaître ce qui était louable
chez ses frères et sœurs.

Nous avons ici un bel exemple
d’exhortation. Lorsque nous devons aller trouver un frère, une sœur, pour
l’exhorter, il est bien de lui exprimer les encouragements que nous voyons dans
sa vie. C’est ce que Paul a fait dans toutes ses épîtres excepté celle aux
Galates [cf. Galates 1.6]. Et c’est aussi ce que l’on trouve dans les lettres
aux Églises [Apocalypse 2 et 3], sauf pour l’Église de Laodicée.

Il ne faut pas que les faiblesses de
l’autre nous cachent ses forces et encore moins l’œuvre de Dieu en lui.

Ce qui nourrit les actions de grâce de
Paul est la part que les chrétiens de Philippes prenaient à l’évangile. Le sens
de la formulation grecque s’enrichit d’un double aspect. Premièrement, la
participation comporte les privilèges de l’évangile dont jouissaient les
Philippiens. Deuxièmement, ces Philippiens partageaient cet évangile, ils
participaient à sa propagation mais aussi, à la vie de l’évangile.

Trop souvent, nous résumons l’évangile
au fait d’entrer dans le salut. Or, le message de l’évangile est l’évangile du
royaume. Et c’est là où l’évangile prend tout son sens. L’évangile, c’est la
bonne nouvelle du royaume qui prend place, dans lequel ceux qui sont entrés
bénéficient du salut maintenant et pour toujours. Ils bénéficient de toutes les
promesses de l’alliance qui prendront toute leur expansion dans la nouvelle
création.

C’est pourquoi Paul a cette assurance
que l’œuvre que Dieu a commencée dans les chrétiens sera pleinement achevée
jusqu’au retour du Christ.

Frères et sœurs, prenons-nous
pleinement part à l’évangile ou si nous vivons le christianisme du bout des
lèvres ? Partageons-nous cette bonne nouvelle, la seule vraie bonne nouvelle
que ce monde aura entendue ?

Avons-nous appris à nous réjouir de
l’œuvre de Dieu chez nos frères et sœurs et à rendre grâce au Seigneur pour
cela ?

Le texte nous permet aussi de nous
affermir et d’avoir l’assurance de notre salut. L’œuvre que Dieu a commencée en
chacun de nous, il va la poursuivre jusqu’au retour de son Fils. S’il fallait
que le salut dépende de nos œuvres, la bonne nouvelle ne serait pas aussi bonne
que cela.

Père céleste, merci pour ce glorieux
évangile, cette bonne nouvelle du royaume. Merci pour Jésus-Christ, notre Roi
éternel. Amen !

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

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