​MÉDITATION DU 12 NOVEMBRE 2024

12 NOVEMBRE 2024

 

Lecture : Marc 15.29-32

 

Tous les non chrétiens se moquent de
Jésus-Christ. Cependant, les moqueries ne s’exprimeront pas toutes de la même
manière. Chez certains, leurs moqueries consistent à être indifférents. Un peu
comme une personne qui ne ferait nul cas d’un avertissement.

 

Dans notre texte, les moqueurs se
permettent de verbaliser leur rejet de Dieu en tentant de ridiculiser notre
Seigneur.

 

Les passants ridiculisent Jésus en
reprenant les fausses accusations portées contre lui. Jésus n’avait jamais dit
qu’il détruirait le temple lui-même. Il avait simplement affirmé que si les
dirigeants détruisaient le temple, lui allait le rebâtir en trois jours. De
plus, il parlait du temple de son corps [Jean 2.19-21]. De fausses accusations
finissent souvent par devenir la pensée populaire.

 

Ces passants qui criaient à Jésus de se
sauver lui-même [Marc 15.30] ne réalisaient pas que Jésus aurait pu le faire
[Matthieu 26.53] mais que si Jésus est demeuré sur la croix, c’est qu’il ne cherchait
pas à sauver sa propre vie mais à sauver la nôtre, celle de tous ceux que le
Père lui a donnés.

 

La pensée des principaux sacrificateurs
[Marc 15.31] ne considérait que les délivrances que Jésus avait opérées en
guérissant des malades et en exorcisant des démoniaques. Ils ne comprenaient
pas que la vraie délivrance que Jésus est venue faire est celle du péché de son
peuple et que celle-ci nécessitait la condamnation qu’il a subie.

 

Que les passants aient ignoré ces
vérités, c’est une chose. Mais que les principaux sacrificateurs et les scribes
aient fait preuve d’une incompétence semblable est inconcevable puisque c’était
révélé dans les Écritures [Ésaïe 53.5-6, 8, 11].

 

Les moqueurs demandent maintenant que
Jésus leur donne des preuves de sa messianité pour croire [Marc 15.32].

 

Premièrement, Jésus leur en avait
données plus que nécessaire. Sa renommée avait gagné tout le pays [Marc 1.28]
et même l’extérieur [Matthieu 4.24]. Les témoignages ne manquaient pas. Si
Jésus avait fait d’autres miracles, ils n’auraient pas cru davantage, même si
Jésus était descendu de la croix par lui-même [cf. Luc 16.31].

 

Deuxièmement, ce n’est pas en voyant un
miracle que les hommes croient. Les deux périodes de miracles les plus fortes,
soit les plaies d’Égypte et le ministère et Jésus et des apôtres, nous montrent
que les non croyants s’endurcissent à la vue des miracles à moins que le
Seigneur ne leur donne des yeux pour voir.

 

Quand un non chrétien exige une preuve,
il est en train de mettre sa confiance en lui-même, en sa capacité, sa
compétence pour juger d’un fait.

 

Tous ceux qui se moquent de
Jésus-Christ vont réaliser, pour ceux qui ne se convertiront pas, que tout ce
que Jésus a fait et tout ce qu’il s’est abstenu de faire comme le fait de ne
pas quitter la croix, s’inscrivait dans l’accomplissement du plan de rédemption
de Dieu. Ceux qui se moquent de lui, leur rire sera changé en larmes éternelles
[Luc 6.25]. Et pour nous qui croyons, nos larmes seront changées en rires, en
allégresse [Psaume 126.5].

 

Père éternel. Merci de nous montrer que
la croix méprisée des hommes est glorieuse pour nous, tes enfants. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

 

Chaîne YouTube :

https://www.youtube.com/channel/UCrO25AbIgFO-RFzdpicwQGA

 

Site internet :

https://erbdrville.com/

 

Page Facebook :

https://www.facebook.com/ERBDRVILLE

 

Faire un don :

https://www.zeffy.com/fr-CA/donation-form/bb6e6258-b870-4909-8af2-0d1f914cca2f


Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

Publications similaires