MÉDITATION DU 16 MAI 2024
16 MAI 2024
Lecture : Genèse 49.1-7
Nous assistons ici
au début du discours d’adieu de Jacob à ses fils. Jacob savait qu’ils vivaient
ses derniers jours et s’adresse à ses fils. Ses paroles comportent des
jugements, des promesses et des bénédictions.
Les premiers fils
auxquels Jacob s’adressa sont Ruben, Siméon et Lévi.
RUBEN. Ce fils aîné a perdu le droit d’aînesse
en raison de son péché. Il avait couché avec Bilha, la concubine de son père [Genèse
35.22, cf. Lévitique 18.8 ; 1 Corinthiens 5.1].
Ruben, en tant que
fils aîné, aurait dû montrer l’exemple à ses frères et, par-dessus tout, il
aurait dû honorer son père. Il l’a plutôt déshonoré.
SIMÉON ET LÉVI.
Ces deux frères
sont réprimandés en raison du geste qu’ils avaient posé [Genèse 34.24-30]. Dans
la méditation sur le texte qui expose cet incident, j’avais mentionné que l’action
de ces deux frères était répréhensible pour 3 raisons : 1. Ils ont utilisé
la circoncision, c'est-à-dire le rite identitaire à l’alliance de Dieu, pour
assouvir leur vengeance. 2. Ils s’étaient engagés par serment à faire un traité
avec des gens alors qu’ils n’avaient pas du tout l’intention de le respecter. 3.
On est très loin de la loi du Talion qui dit « œil pour œil, dent pour
dent » puisque la vengeance de ces deux fils a été démesurée par rapport à
l’offense.
L’exemple de ces 3
fils, Ruben, Siméon et Lévi, nous enseigne que des péchés passés peuvent nous
priver de grands biens futurs. Le père qui trompe sa femme va laisser des
cicatrices à vie sur celle-ci ainsi que sur ses enfants. Il aura été un mauvais
modèle.
Ceci ne remet pas
en question l’assurance du salut. Il faut plutôt y voir que, si le sacrifice de
Jésus-Christ nous fait éviter les conséquences éternelles de notre péché, les
conséquences actuelles ne sont pas nécessairement supprimées.
Frères et sœurs,
nous devons savoir ceci. Un péché sans mauvaise conséquences, ça n’existe pas. C’est
aussi vrai pour les péchés que nous commettons dans le plus grand secret. David
se voyait se détruire de l’intérieur par son péché non confessé [Psaume
32.3-5].
Prenons au sérieux
la sanctification, la lutte contre le péché qui nous envahit si facilement
[Hébreux 12.2]. Vivons dans l’obéissance aux commandements de Dieu, recherchons
la vertu.
Père céleste,
pardonne notre manque de vigilance face au péché, face à nous-mêmes.
Montre-nous la gravité du péché et que nous puissions vivre pour toi dans une
consécration réelle et soutenue. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur